Anglais de 20 ans, Lee est, depuis septembre 2012, stagiaire dans les bureaux de PIE à Paris. Il nous présente succinctement sa fonction et s’attarde sur l’intérêt de faire un stage au sein de l’association.
Image: «Brain Storming» au bureau de Paris — Février 2013
Par Lee Allen — La première fois que je suis venu au bureau de PIE à Paris c’était en juillet dernier. Je suis arrivé pour chercher un logement. Les rues étaient pleines de soleil, la température élevée et ma barbe non rasée. Après avoir galéré dans le métro, j’ai fini par trouver le bureau de PIE. Là, j’ai découvert une barbe encore plus grande que la mienne, celle de Simon R. Simon, 25 ans, est responsable de la région parisienne: c’est un Français qui parle mieux anglais américanisé que moi! J’ai eu aussi la chance ce jour-là de rencontrer Xavier B: un salarié PIE très célèbre dans le 12è arrondissement. C’est grâce à lui que vous lisez Trois Quatorze en ce moment (et c’est grâce à lui que j’ai souvent le plaisir de débattre de la politique franco-anglaise et des questions de société!) Après une conversation avec mes nouveaux collègues —limitée par ma fatigue et mes capacités de langue rouillées— je suis parti du bureau de bonne humeur. Il y avait une ambiance positive et, du coup, j’ai su dès le début que j’apprécierais le temps passé chez PIE. Un des points forts des stages avec PIE est dû à la responsabilité offerte aux stagiaires. On n’est là ni pour faire le thé ni pour nettoyer les toilettes. On fait partie de l’équipe, il y a de la pression et de vrais objectifs à cibler. C’est une organisation toute petite, ce qui implique qu’un stagiaire a un grand effet par rapport aux décisions (acceptations de participants, stratégie marketing, contact avec les média régionaux). Je travaille par exemple à la présence de l’entreprise en ligne (mise à jour du site web PIE et du Facebook Trois Quatorze)… et à la communication en général. En outre, on a la chance en région parisienne de rencontrer des gens différents. Etant donné que Paris est «le centre du monde» (ambassades, aéroports, administrations), l’équipe de Paris est obligée de sortir souvent du bureau. J’ai donc pu, entre autres, participer aux stages d’orientation à Paris avec des jeunes Taïwanais, amener de jeunes Australiens à l’aéroport Charles De Gaulle (en gérant la pression des horaires), représenter l’organisation à l’occasion de salons d’information. Six mois après mon arrivée, et grâce à PIE, mon français s’est amélioré, je ne galère plus dans le métro, je ne vois plus guère le soleil… mais j’ai gardé ma barbe. Conclusion, si vous aimez avoir des responsabilités, faire de nouvelles connaissances, discuter des problèmes politiques du moment… et si vous appréciez la plaisanterie, choisissez donc un stage chez PIE.
Article paru dans le Trois Quatorze n° 53