En image : Apolline, un hiver sur le campus
CAMPUS LIFE
Apolline, Grand Rapids, Michigan
PIE Campus – L’université américaine
Mon aventure a commencé le 17 août 2018, lorsque je me suis envolée pour Grand Rapids, dans le Michigan. Quand je suis arrivée à Aquinas College, il n’y avait pas grand monde : uniquement le groupe d’étudiants venus, comme moi, de l’étranger. Nous avions une semaine d’adaptation consacrée aux démarches administratives ainsi qu’à la découverte du campus et des environs.
Lorsque les cours ont commencé, j’ai très vite fait des rencontres. Les professeurs tout autant que les élèves se sont montrés ouverts et accessibles. Le système universitaire américain s’organise, si on le compare à la France, autour de classes à petits effectifs ce qui incite les étudiants à participer. C’est cet environnement qui m’a permis d’améliorer ma prise de parole en anglais, lors de présentations ou de débats.
En rejoignant l’équipe d’athlétisme d’AQ, j’ai bénéficié d’un emploi du temps amélioré, afin de m’entraîner les après-midis et de concourir les week-ends. Grâce à cette expérience sportive j’ai fait de belles rencontres, et j’ai découvert ce qu’est vraiment le « Team Spirit » propre aux US.
Vivre sur le campus et découvrir les « Dorms » est une expérience unique. Le fait de partager tous ses repas, ses entraînements, ses études, ses révisions, ses soirées, ses voyages et ses découvertes avec ses amis est une chose formidable ! Comme si, pendant un temps, on vivait dans une bulle, dans un cadre qui devient rapidement familial.
Bien entendu, ce n’est pas tous les jours facile. Je ne vous cache pas qu’il y a des fois où l’on aimerait ne pas avoir à partager sa salle de bain avec toutes ses « floormates », où l’on souhaiterait ne pas tomber malade, car c’est bien dur à des milliers kilomètres de chez soi, des moment où l’on se désespère de ce climat glacial qui menace le campus et qui conduit à une fermeture de plusieurs semaines… Mais au final, on réalise la chance que l’on a de vivre tout ça, on mesure les progrès linguistiques que l’on fait, les amitiés que l’on tisse… Alors on se dit qu’après tout, ça vaut le coup.
Croyez-moi, si l’idée de partir vous titille, n’hésitez plus : partez !