Infos pratiques Mexique 2025/2026
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Vaste pays, de près de deux millions de km2, bordé par les USA et par le Guatemala, le Mexique semble avoir toujours eu du mal à se positionner. Il est placé au centre d’une Amérique à laquelle il ne paraît pourtant pas appartenir totalement. La question de savoir si le Mexique est du Nord ou du Sud n’a jamais été vraiment résolue.
Les importantes différences de latitudes et d’altitudes, qui modifient le climat au sein de la même région, ont engendré une étonnante variété de paysages : des montagnes aux cimes enneigées de la Sierra Madre aux jardins flottants de Xochimilco. À Mexico-City, les pyramides aztèques se dressent comme des sentinelles au-dessus des stations de métro, tandis qu’au Yucatan, les ruines mayas forment le décor de complexes hôteliers de luxe.
Le Mexique se distingue par ses contrastes et la richesse de sa palette climatique : au nord le désert avec ses hivers froids et ses étés trop chauds ; au sud la jungle, ses pluies et ses températures toujours élevées ; au centre, les grands plateaux, ses pluies encore et sa sécheresse parfois.
Pays de passage, pays de mixité, pays de contraste, le Mexique n’est donc ni en Amérique ni en dehors de l’Amérique. C’est un pays qui a réussi son émancipation bien mieux que nombre de pays sud-américains et qui, malgré son incontournable filiation linguistique et religieuse, est aujourd’hui bien plus proche des Etats-Unis qu’il ne l’est de son ancêtre espagnol. Le Mexique c’est une évidence est aujourd’hui plus indien qu’espagnol, et dans le même temps et paradoxalement plus nord-américain, par ses échanges et son économie, que sud-américain. Longtemps piégé entre la violence (de la colonisation et des révolutions) et le sacré (partout présent et toujours respecté), parfois déchiré entre richesse et pauvreté, souvent écartelé entre la puritanisme anglo-saxon et la tradition catholique latine, le pays a fini par émerger. Il a imposé son identité sans tourner le dos à une certaine complexité, fruit de ses origines et de la difficile naissance de sa nation.
La population actuelle, issue de plus de 150 ethnies indigènes et d’une forte immigration, n’a jamais tourné le dos à un passé riche et glorieux (songeons qu’au temps de la chute de Rome, la civilisation mexicaine était déjà florissante !). le Mexique apparaît aujourd’hui comme une nation forte, compacte, fière, paradoxalement jeune, et donc en devenir. Sur un point au moins le Mexique a réussi là ou les États-Unis ont échoué : dans le métissage des blancs et des Indiens. Cela nous amène à penser que la question mexicaine reste centrale pour les États-Unis et que le rapprochement des deux voisins, aux côtés du froid Canada, est à terme inévitable. À l’intérieur de ce vaste marché/espace panaméricain, le Mexique, parce qu’il est définitivement au centre de tout, aura une place de choix.
Choisir le Mexique comme terre d’adoption pour une année, c’est partir à la découverte d’un pays complexe et mystérieux, d’une civilisation millénaire et riche ; c’est poursuivre une quête inachevée mais plus que jamais prometteuse.
Scènes de vie mexicaines
Le peuple mexicain est un peuple souriant qui s’incline facilement à la vue d’une madone et s’avère toujours disposé à faire la fête. La terre mexicaine est imprégnée d’histoire(s), de traditions, transmises de génération en génération, qui s’expriment avec énergie dans les arts (particulièrement en musique, en peinture, en littérature) et dans un certain rapport à vie. Les Mexicains sont uniques, parce qu’accueillants, ouverts, charmants.
Au Mexique, la religion est prépondérante, omniprésente. Elle est le fruit des croyances autochtones, de la conquête espagnole et des influences marranistes, l’expression de ce curieux mélange. La création artistique de l’ancien Mexique traduit cette ferveur religieuse et se lit dans l’expression plastique (des exvotos à Freda Kalho).
Le Mexique est un lieu de fêtes, .profanes autant que sacrées, où s’allient le faste et la simplicité, où se déploient couleurs, rires et émotions. La fête là-bas a mille et un visages. Elle varie suivant la région, la population, le degré de métissage de la communauté. Le Mexique est un pays où la notion de rythme revêt la plus grande importance : au Mexique, on aime la plus grande lenteur et la plus vivre intensité, l’élégiaque autant que la transe.
Les familles d’accueil mexicaines
Les Mexicains sont, nous l’avons vu, particulièrement ouverts et accueillants. Ils aiment profiter de la vie, il leur paraît naturel de partager leur savoir, leur cadre, leur culture. Les familles d’accueil au Mexique sont en grande majorité issue de la classe moyenne. Elles conçoivent cette expérience d’échange d’une année comme une façon de s’ouvrir de nouveaux horizons. Ces familles habitent en général aux abords des grandes villes.
Le lycée mexicain
Au Mexique, le programme d’éducation secondaire supérieure s’étale sur trois années. Le programme qui correspond au lycée français —et que suivent les élèves d’échange français— est désigné sous le nom de « bachillerato » ou « preparatorio ». Il prépare au « bachiller » (diplôme équivalent au baccalauréat et qui ouvre les portes de l’enseignement supérieur).
Dans la mesure où chaque établissement dispose d’une forte autonomie, il y a une grande variété de programmes ; mais les cours les plus courant restent les mathématiques, l’histoire, la chimie, les ateliers de lecture et d’écriture, la littérature mexicaine et latino-américaine, la biologie, l’anglais, la philosophie, la mécanique, le sport, la musique, le dessin… D’autres matières, plus originales pour nous Français, sont également étudiées, comme l’éthique, la logique, l’organisation du travail, la méthodologie de recherche, le génie thermique et mécanique, l’écologie, les relations humaines…
De nombreux clubs scolaires proposent des activités parallèles (hors curriculum). Ces clubs sont de véritables lieux de vie et de rencontres.
L’année est organisée en deux semestres et le cycle de cours est hebdomadaire (du lundi au vendredi). L’ambiance dans un lycée mexicain est plutôt détendue, mais le rythme de travail est assez soutenu (30 à 40 heures de cours par semaine, les journées débutent à 8 heures et s’achèvent vers 15 heures). Un certain sens de la discipline et du protocole reste de règle (on note qu’en de nombreux endroits, l’uniforme est encore de rigueur).
Les jeunes PIE sont placés dans des lycées privés. Le coût de la scolarité est inclus dans le prix du séjour.