En un peu moins d’un mois, je crois je suis passée par toutes les émotions possibles et imaginables : joie, excitation, peur, frustration, solitude’ Je ne veux pas vous mentir : le début a été très dur. Après avoir dit au revoir à tous les gens que tu aimes, tu te retrouves seule, au fin fond des US, chez des gens que tu ne connais pas. Et c’est terrible. Et puis la fatigue qui vient se greffer la-dessus. Le premier jour de classe a été affreux : je ne comprenais pas la moitié de ce que les profs racontaient, je me sentais très seule. Faire en permanence des efforts pour essayer de comprendre, c’est épuisant.
Mais dès le début, j’ai rencontré » des gens supers, des gens sympas ‘ au premier rang desquels je compte les membres de ma famille.
J’ai déjà été baignée dans l’Amérique telle qu’on l’imagine, celle des caricatures et des clichés : match de foot, « dance-team », bouffe bien grasse, « Homecoming » (avec sa parade ‘ consacrée cette année au jazz ‘ avec l’élection du roi et de la reine’). Maintenant je commence à voir au-delà des clichés.
Voilà. Sachez que malgré les difficultés, jamais, non jamais, je ne me suis dit que j’avais fait le mauvais choix.
Noémie, Cedarburg, Wisconsin / Une année scolaire aux USA