Je suis contente d’avoir tenu le coup les premiers mois. La récompense est grande. J’apprécie maintenant vraiment les gens autour de moi ! Il reste quelques moments durs (Noël loin des siens…) et quelques situations frustrantes (mais si je réfléchis bien, une année en France n’est jamais positive dans sa totalité). Je sais que chaque moment est unique et cela me permet de les apprécier tous énormément. Je vis avec des gens et dans des lieux que je ne verrai qu’une fois. Aujourd’hui, par exemple, je suis à Atlanta, dans la famille de ma famille d’accueil. Je suis très proche d’eux et je sais qu’un jour il va me falloir les laisser. Ça me rend triste.
Une année à l’étranger, c’est grand, même dans les moments les plus petits et les plus insignifiants. C’est une vraie remise en cause. Et c’est cela que je cherchais.
Emilie, Harrisburg, Illinois
Une année scolaire aux USA en 97-98