Bien sûr il y a des côtés très pénibles à ma nouvelle vie : Commencer à 7H30 le matin, ca fait mal, très mal. 4 H de maths par semaine c’est déprimant, d’autant que le niveau est excellent puisque je suis en 11ème classe (équivalent de la première) et que le programme est celui d’une terminale S. Mais sinon c’est sans comparaison. L’école est cool. Il n’y a pas de surcharge de boulot, ni de prise en charge totale des élèves (on bosse ou pas, c’est notre problème), ni de règles strictes par rapport au retard. Deux fois, faute d’avoir compris comment fonctionnait mon réveil, j’ai loupé la première heure de cours. Mais ça n’a pas été tout un problème comme c’est souvent le cas en France, avec les mots d’excuse, les petits papiers de retard à aller chercher chez le conseiller d’orientation, et tout le tralala. Ils ont compris ici que l’école n’était pas le nombril de la vie, et de la société. C’est juste un endroit où on fait de nouvelles connaissances et où on apprend à devenir moins bête. Je crois même qu’il y a d’autres solutions que l’école pour ça, mais c’en est une. Je trouve que le système français est délirant et je me demande comment je ferai, l’an prochain. J’aimerais bien ne pas me prendre tous les jours la tête et ne pas continuer à aller de déprime en déprime.
Et si je ne revenais pas !
GWENAELLE – WEIMAR
Une année en Allemagne avec PIE – Oct 95