« Puisque c’est ailleurs qu’ira mieux battre ton coeur et puisque nous t’aimons trop pour te retenir. Puisque tu pars… Que la vie t’apprenne, mais que tu restes le même, si tu te trahissais nous t’aurions tout à fait perdu… ». En écoutant cette cassette de Goldman, que j’avais mise dans mes valises avant de partir, ça m’a fait tout drôle. Maintenant, seulement maintenant, je me rends compte combien mes parents m’aiment. Ils m’ont laissé partir, ils m’ont fait confiance. Ils ont fait des sacrifices pour me permettre de vivre cette merveilleuse année (peut-être la meilleure de ma vie) ; une année pleine de découvertes et de surprises. Je ne saurais jamais comment les en remercier.

LAURENT
Midale, Saskatchewan – Canada – Décembre 95