« Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ils viennent à travers vous, et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas. Vous pouvez leur donner votre amour, mais point vos pensées, car ils ont leurs propres pensées. Vous pouvez vous efforcer d’être comme eux, mais ne tentez pas de les faire comme vous. Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s’attarde avec hier. »
Cette pensée de Khalil Gibran résume assez bien les raisons pour lesquelles nous avons, l’année passée, laissé une de nos filles partir aux USA pour 10 mois. Son séjour, si riche et si plein (vie de famille, école, mode de vie, environnement, ouverture…) et son enthousiasme ont été contagieux. Sa soeur, plus jeune, a choisi de la suivre.
Il est évident que l’éloignement n’est pas toujours facile à vivre, ni pour celui qui est parti ni pour ceux qui restent, mais les coups de cafard sont vite balayés. Le passage du facteur est très important. Il est toujours rempli d’impatience et d’émotions. Il y a un mot important dans l’histoire, un mot à ne pas oublier, c’est la confiance. Confiance dans l’enfant qui part, confiance dans l’équipe PIE. Car tous ceux qui s’occupent de nos enfants ont vécu l’expérience loin de chez eux et savent faire passer le message.
Mère de Clémentine et de Ségolène
Un an aux
USA 96-97 et 97-98
P.S. : Clémentine est revenue bien ambitieuse. Jugez plutôt : son projet, cette année, est d’essayer de dérider l’éducation nationale !