Les premières semaines ont été très dures. Pourquoi être si loin de chez soi ? Loin de ses copains, de sa famille, de sa petite vie pénarde. En m’inscrivant au programme, je ne m’étais pas rendue compte de l’ampleur du changement de vie, mais c’est vraiment total. Rien n’est comme avant. Mais peu-à-peu on prend des marques, on s’habitue, on se sent un peu comme chez soi. Maintenant, je commence à profiter d’être là. Je fais ma vie. Il y a le hockey, le surf, les kangourous… et les Australiens. Je ne vous parle pas de l’école, parce que c’est vraiment super. À propos de kangourou, j’en ai vu des rouges
(« red Kangourou ») !
Mais des rouge lucifer*, croyez-moi, j’ai essayé d’en trouver… C’est impossible !
* Nom de la promo d’août 2002.
Clémentine, Geelong / Un an en Australie