En images : Arthur d’hier (Nouvelle-Zélande, 2011 — Poule argentée)… et d’aujourd’hui (Pérou 2017)
PARCOURS D’ANCIEN — ARTHUR BOUCHER
Arthur, un des jeunes “Anciens” de PIE —et, par ailleurs, délégué actif de l’association—, est actuellement à la recherche d’un stage de six mois dans un pays anglophone (à partir de fin janvier 2018). Le “Réseau Pro de PIE” s’intéresse à son parcours et sa demande.
Année de séjour : 2011, promo Poule Argentée
Lieu de séjour : Otaki, Nouvelle-Zélande
École : Otaki College
Lieu de vie actuel : Itinérant
Étudiant : École de commerce – Commerce international
École : IPAG
ENTRETIEN
3.14 — Arthur, que recherches-tu exactement ?
Arthur — Je recherche un stage de 6 mois à l’étranger en tant que “Business Developer”, autrement dit dans tout ce qui touche au développement commercial, développement de la marque, nouvelles stratégies, recherche de nouveaux marchés, …). Je suis également ouvert à tout ce qui est en relation avec le marketing.
3.14 — Peux-tu nous en dire plus sur la date et la localisation ?
Arthur — L’idéal serait la fin janvier 2018. Le stage doit obligatoirement se situer dans un pays anglophone, car l’intégralité de ma troisième année dans mon école de commerce (l’IPAG) est consacrée à la formation à l’étranger : je viens de terminer mon semestre d’études Erasmus au Pérou —donc centré sur l’espagnol— et je dois donc maintenant poursuivre par une expérience professionnelle dans un pays de langue anglaise. J’aurais bien aimé trouver un stage à New-York, mais je sais que c’est difficile, et je suis donc ouvert à toutes les autres propositions que ce soit aux USA, en Nouvelle-Zélande, en Australie, au Canada ou dans le Royaume-Uni.
3.14 — Cherches-tu un stage rémunéré ?
Arthur — Oui, absolument. Même si je ne cours pas après une grosse rémunération… il faut essayer de soulager les parents !
ENTRETIEN — 3.14 — Qu’attends-tu du stage ?
Arthur — Je veux participer et apprendre : faire partie de l’équipe de travail, être impliqué, en mouvement, avoir si possible des responsabilités…
3.14 — Que peux-tu apporter à l’entreprise qui te choisira ?
Arthur — Je parle trois langues, c’est un atout je pense. Je suis très motivé, j’ai envie de m’impliquer. J’ai par ailleurs une petite expérience dans le commercial (en “phoning” notamment), et mon passé prouve que j’ai une certaine autonomie et une vraie capacité à prendre des décisions.
3.14 — PIE a personnellement testé ta capacité à prendre une décision rapide, c’était en 2001, au moment de ton départ pour une année ?
Arthur — J’avais 14 ans, quand j’ai décidé de partir un an à l’étranger, j’ai vraiment dû me battre pour imposer ma décision, car j’étais plutôt en échec scolaire et mon collège ne m’a absolument pas soutenu. L’idée c’était que, de toute façon, vu mon niveau —et notamment mon niveau d’anglais—, je ne pourrais pas y arriver, je ne pourrais pas m’intégrer. À les écouter, j’avais vraiment l’impression que je ne ferais rien de bon de ma vie, que c’était fichu. J’ai tenu contre vents et marées. Quand j’ai vu, au mois d’août que je n’étais pas sûr d’être placé aux USA (donc pas sûr de partir) à cause de mes résultats, des allergies que j’avais, et d’une année compliquée pour les placements PIE, et que l’association m’a proposé l’alternative Nouvelle-Zélande, j’ai dû prendre une décision très rapide. Nous étions à une semaine de la “deadline”, je connaissais à peine l’existence du pays, je partais complètement dans l’inconnu et en moins d’une semaine j’ai dit : “OK”. Je ne l’ai jamais regretté. Depuis cette aventure, j’ai appris, face à la nouveauté, à toujours me dire : “Et pourquoi pas ?” Si j’avais écouté ce qu’on me disait au collège, jamais je n’en serais là où j’en suis.
3.14 — Tu avais 14 ans. Que retiens-tu de cette année à l’étranger ?
Arthur — J’ai l’impression d’avoir tout appris là-bas : c’était un énorme coup de “boost”, un virage complet. Tout le monde —à commencer par ma famille— me dit que cette année m’a changé. Avant ce séjour, j’étais en échec… après ça a roulé… même le lycée m’a adopté !
3.14 — Que ferais-tu si tu n’étais pas parti ?
Arthur — Qui sait ? Mais je ne serais pas allé au-delà du bac, c’est quasiment sûr. Je n’avais ni la détermination ni la confiance en moi que j’ai eus à partir de là.
3.14 — D’où te vient ton expérience dans le domaine commercial ?
Arthur — J’ai travaillé, l’an dernier, dans une “Start up” (WELOCK), de “B to B” (business to business) : j’étais assistant du directeur commercial, et j’ai, au fil du stage, eu de plus en plus de responsabilités —j’en ai pris aussi— ; j’ai pu gérer mes propres clients. J’ai énormément appris. J’ai également travaillé à PIE, à Aix-en-Provence : mon rôle consistait à prospecter —par téléphone essentiellement— pour trouver des familles d’accueil… et c’est formateur aussi, croyez-moi ! Et j’ai également fait un tas de petits boulots : vendeur, animateur, électricien (dans la société de mon père)… Finalement j’ai pas mal roulé ma bosse. Tout cela aide à la prise d’autonomie.
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