Infos pratiques Australie 2025/2026
Année scolaire
16 800 €août 2025
Inscription ouverte
Trimestre scolaire
6 700 € (départ janvier/avril)7 800 € (départ août)
août 2025
Inscription ouverte
2 mois
6 000 € (départ janvier)7 200 € (départ août)
janvier 2025 ou août 2025
Inscription ouverte
Échange 6 semaines
4 200 € (départ avril)4 600 € (départ juillet)
Phase “Départ” : avril 2025 / Phase “Accueil” : août 2025
Phase “Départ” : juillet 2025 / Phase “Accueil” : décembre 2025
Inscription ouverte
Échange 3 mois
Phase “Départ” : avril 2025 / Phase “Accueil” : août 2025
Phase “Départ” : juillet 2025 / Phase “Accueil” : novembre 2025
Inscription close
2 X 6 (Australie + Pays d’Europe)
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Inscription ouverte
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Pour partir sur tous séjours Australie (sauf en “Echange”), vous devez avoir entre 15 et 17 ans
Pour partir sur en séjour “Echange”, vous devez avoir 15 ou 16 ans
On connaît les kangourous, le surf et les eucalyptus. On a entendu parler d’Errol Flynn, du boomerang et des aborigènes. On devrait savoir que l’hiver là-bas commence en juillet, et ne pas oublier que ce pays est le premier producteur d’uranium, de laine… et de rêves !
À savoir : les séjours scolaires en Australie s’ouvrent sur un stage d’intégration à l’arrivée dans le pays d’accueil
Avec près de 8 millions de km2 l’Australie est le sixième pays du globe. Avec ses vingt-deux millions d’habitants (guère plus que les Pays-Bas) cet état-continent a la plus faible densité de la planète. Dans sa partie peuplée, le climat est agréable : les pluies sont rares, l’hiver est doux, et l’été toujours très ensoleillé. Couvert en partie de steppes et de savanes, l’espace australien est favorable aux acacias (plus de 600 espèces), aux eucalyptus (environ 600 variétés) aux marsupiaux (qu’on ne trouve nulle part ailleurs), aux lézards et aux serpents.
Ce continent, le plus plat de la planète (point culminant à 2000 mètres), est aussi le moins exploré. Des zones entières sont encore vierges. Le « Bush » est encore le domaine des chercheurs d’or, des chasseurs et des aventuriers. Des hommes y vivent, totalement isolés, à plus de cinq cents kilomètres de tout lieu civilisé. L’Australie serait le nouvel Eldorado ? pas forcément. Car en Australie un mythe en cache toujours un autre. Derrière le cow-boy et le chercheur d’or, derrière cette incarnation moderne de l’Ouest américain, il y a l’homme tranquille, son congélateur, sa télévision, son portable et sa tondeuse à gazon. Et, paradoxalement, ce pays qui a la plus faible densité de la planète est également celui qui compte la plus grosse proportion de citadins. Neuf Australiens sur dix habitent en ville, dans des « cités fières, modernes et stables, des banlieues vertes et horizontales où poussent des maisons rouges aux toits rouge sang, bleu pacifique ou chromé, près de plages immenses et civilisées par le funboard et les têtes bronzées. » Là où il vit, l’Australien a maîtrisé la nature. Il recherche le calme et la stabilité, il a appris à aimer la propreté et la modernité.
Parce qu’elle a le plus grand nombre d’élus par habitant, parce qu’elle est calme, belle et à la pointe de la modernité, parce qu’elle est démocratique et si peu politisée, on a dit de « l’île » australienne qu’elle était une incarnation possible du royaume d’Utopie, tel que le décrivait Thomas More au XVIe siècle. Mais l’Australie, par bonheur n’est pas un paradis. Elle cache elle aussi ses médiocrités, ses misères, ses crises, son marasme ; elle a surtout du mal – est-ce le fait de l’éloignement ? – à affirmer son identité.
Contrairement à l’Amérique, l’Australie, en deux cents ans, n’a pas fabriqué de mythes. Il y a bien Mad Max, INXS ou la pêche Melba, mais il n’y a pas de grandes inventions, d’exploits militaires, de foudroyantes découvertes. Pourquoi le bilan est-il si maigre ? Parce que le pays ne s’éveille que depuis quelques décennies. L’Australie commence juste à profiter des technologies nouvelles et à surmonter le handicap des distances et de l’isolement. Elle s’émancipe enfin de l’Angleterre et des USA, deux pays qu’elle a trop longtemps considérés comme des maîtres ou des modèles. Elle découvre enfin les vraies possibilités de sa terre et de son espace. Elle revendique une langue anglaise avec des nuances et des expressions pour mieux exprimer son mode de vie, son climat et ses couleurs. À l’image de sa nouvelle génération, elle prend conscience de ses racines et de ses capacités. Elle s’affirme dans des domaines très porteurs en terme d’image et de notoriété tels que l’art, le sport, la haute technologie… Elle est jeune, mais elle est déjà moderne et équipée ; elle a passé récemment l’âge des premiers « Jeux » ; elle veut connaître son heure de gloire ; elle a tout pour s’imposer. À 25 heures d’avion, elle attend !
Les familles d’accueil australienne
Partir en Australie est une bonne manière de joindre l’utile à l’agréable. L’année, là-bas, s’articule autour de trois points : la famille, l’école et les loisirs. L’Australien aime sa famille et sait faire partager la chaleur de son environnement. Il se plait à recevoir, à faire partager ses activités, ses hobbies. Les Australiens apprécient particulièrement les temps libres et savent les aménager. Le sport tient la corde (le surf, le cricket, les deux rugby et les trois football – européen, américain et australien -sont les favoris) ; les grands sportifs ne manquent pas, et derrière eux tout un peuple vit le sport en général avec passion.
Les placements peuvent se faire sur tout le territoire, y compris en Tasmanie.
L’école australienne
L’école est inspirée du système britannique. L’enseignement secondaire commence à l’âge de 13 ans. Il dure 4 années + 2 années. La plupart des étudiants français sont placés dans des lycées mixtes d’éducation secondaire et pluridisciplinaires, et tous suivent leurs études, comme s’ils étaient Australiens. Ils profitent pleinement d’une école qui reste fidèle à une certaine tradition anglaise, mais qui offre, à l’image de la « high school » américaine, une grande variété de sujets et d’activités, et, ce qui n’est pas négligeable, un accueil chaleureux et enthousiaste.