Études universitaires aux États-Unis (Go Campus)

PIE permet à tous les étudiants européens, âgés de 17 à 28 ans, d’étudier et de vivre sur un campus américain de 1 à 4 années (voire un semestre). PIE a développé un réseau puissant d’universités aux États-Unis. L’association s’engage à obtenir, auprès de ces universités, une aide financière conséquente pour chacun des participants au programme. Cette “bourse d’études” spéciale étudiants étrangers —une sorte d’Erasmus USA— permet de réduire de façon drastique le coût des études aux États-Unis et de devenir bilingue en anglais.

L’étudiant peut concevoir le programme PIE/GO Campus comme une année de césure ou s’engager dans un cycle complet et diplômant (en sachant que la bourse est valable jusqu’à l’obtention du diplôme).

ConditionsConceptUniversityCampusÉtudesCoûtsFAQTémoignages

Conditions de participation au programme

> Avoir entre 17 et 28 ans.
> Être titulaire du baccalauréat (inscription possible dès la terminale) ou être engagé dans des études supérieures.
> Être citoyen européen.

 

Les atouts du programme

Une aide financière garantie / Réduction drastique du coût des études grâce à une bourse

PIE garantit à tous ses participants une réduction importante du coût des études : bourse scolarité + hébergement + nourriture.

Une inscription garantie sur un campus américain

PIE garantit à tous ses participants une inscription dans une université américaine.

De vraies universités, de vrais campus

Les étudiants sont inscrits dans des universités américaines « classiques » fréquentées par des étudiants américains (et non pas dans des universités d’été ou des programmes parallèles, non diplômants, destinés aux seuls étrangers).

Un réseau d’universités de qualité

PIE collabore avec un grand nombre d’universités, réparties sur tout le territoire américain ; ces universités sont sélectionnées pour la qualité de leur enseignement et de leurs infrastructures ainsi que pour le montant des bourses accordées.

Une formation diplômante 

L’étudiant PIE/GO  CAMPUS (peut obtenir, au terme de sa formation américaine, un «Bachelor’s Degree» (équivalent Master 1 européen).

Une alternative à Erasmus pour étudier en anglais à l’étranger  

PIE CAMPUS, qui permet à tous les étudiants français de suivre un semestre ou une année d’études aux USA s’apparente à ce qu’était, avant le Brexit, le programme Erasmus en Angleterre : des études en anglais avec une bourse à la clé.

Une mise à niveau possible en anglais

L’étudiant peut envisager de participer au programme PIE CAMPUS, quel que soit son niveau d’anglais. Il peut en effet suivre un semestre de mise à niveau en anglais, dans le cadre d’une formation spécifique (ESL). Cette formation pour les étrangers est dispensée dans l’université et permet d’intégrer, dans la foulée, le cursus classique.

La meilleure des formations pour devenir bilingue en anglais

En séjournant et en étudiant sur un campus américain sur la longue durée, le jeune Français a la garantie de pratiquer 24h sur 24 la langue anglaise. Il bénéficie de l’immersion complète et dispose des meilleurs atouts pour devenir/revenir bilingue.

Une grande souplesse au niveau de la durée

Possibilité de suivre de 1 semestre à 4 années d’études. L’étudiant adapte son projet année après année en bénéficiant de l’aide financière (ou bourse d’études) sur toute la durée de son cycle d’études. Le parcours peut être conçu :
> comme une césure d’une année ou d’un semestre (Parcoursup) ;
> ou comme un cycle d’études complet et diplômant.

Possibilité d’intégrer le système universitaire américain en cours de cursus

Possibilité, en fonction de son niveau d’études, d’obtenir des équivalences, afin d’intégrer le système universitaire américain en 2e, 3e ou 4e année (pour obtenir l’équivalent d’un Master 1 européen), ou encore après l’obtention en 5ou 6e année (pour obtenir un MBA = équivalent d’un Master 2 européen).

Souplesse quant à la date de départ

Dans la mesure où les universités américaines conçoivent les études par semestre et non par année, l’étudiant européen peut intégrer l’université en août ou en janvier, sans que cela n’affecte aucunement son année d’études ou son cursus.

Souplesse quant au choix de son domaine d’études 

Possibilité de faire évoluer son projet d’études en cours d’année (sans devoir nécessairement attendre 12 mois) pour changer son fusil d’épaule (ex : mauvaise orientation, évolution de son domaine d’études préférentiel, voeux “Parcoursup” non exaucés…).
Possibilité, dans certains cas, de conclure un cursus complet en 7 semestres au lieu de 8 (donc en 3 ans et demi au lieu de 4) 

Un atout dans la formation 

Le programme PIE/GO Campus s’inscrit dans un parcours global de formation. Si l’étudiant envisage d’étudier une année aux États-Unis, son projet entrera parfaitement dans le cadre de l’année de césure encadrée par “Parcoursup”. Au terme de son année, il pourra, fort de ses acquis, intégrer ou réintégrer son établissement universitaire avec facilité. Si l’étudiant envisage de suivre tout son cycle d’études aux États-Unis, il sortira diplômé de l’université américaine.

Formation pour la vie

Une année ou un cycle entier d’études sur un campus américain a une valeur inestimable d’un point de vue professionnel et personnel, et au regard des acquis (linguistiques, domaine d’études, intégration, expérience…).

À lire également

Le concept PIE/GO Campus : un “Erasmus” à l’américaine

A — Les atouts de l’université américaine

En 2020, l’université américaine a accueilli 987 000 étudiants étrangers —soit près de 4% de ses effectifs et surtout 18 % de l’effectif mondial des étudiants étrangers. Cette statistique est impressionnante ! À titre d’exemple, on notera que la France, qui se place au 5e rang mondial en accueille moins de 5% par an, soit moins de 2% de ses effectifs (Sources : ISU – 2021). Les raisons de ce phénomène sont multiples : ouverture d’esprit des universités, capacité à se renouveler, soucis d’entretenir l’image du pays, « fuite des cerveaux »… Mais ce chiffre cache un déséquilibre. Car si les étudiants asiatiques sont nombreux (60% du total) les étudiants européens en général, et les français en particulier, sont proportionnellement beaucoup moins nombreux. ­

Nous évoquons, ci-dessous, les trois raisons principales qui expliquent que les jeunes étudiants français ne choisissent pas plus souvent de s’orienter vers le système universitaire américain :

1° — L’université américaine est mal connue du grand public.
Les médias français nous entretiennent dans notre ignorance, eux qui ne connaissent et qui ne parlent que d’une dizaine d’universités de renom (Yale, Stanford, MIT…) et qui ne mentionnent jamais la réalité d’un réseau dense et pointu de plus de 4 000 établissements (c’est un peu comme s’ils se limitaient pour parler de l’enseignement supérieur français à l’École Normale Supérieure, à HEC ou à Polytechnique) ! Or, le niveau et le coût de ces universités de renom sont si élevés qu’elles sont quasiment inabordables pour un jeune étudiant français. En se focalisant sur ces quelques universités, on ferme donc des portes qui ne demandent qu’à s’ouvrir : celles de nombreuses universités de haute qualité et qui proposent des coûts de scolarisation abordables.

2° — Le soutien financier proposé aux étrangers est méconnu.
Si les droits d’inscription universitaires sont importants, les aides proposées pour les étudiants étrangers sont réelles et souvent conséquentes, car les universités qui sont toujours à la recherche d’étudiants étrangers (et particulièrement d’Européens) consacrent à ces derniers des aides spécifiques, issues de budgets autonomes. Le mot « bourse d’études » traduit bien mal le concept de « Scholarship » mis en place par les universités américaines (notamment dans le cadre de l’accueil des étudiants étrangers). En France, on entend par « bourse » une aide basée avant tout sur les revenus de l’étudiant ou de ses parents (une aide souvent réduite à une toute petite frange de la population, qu’il est particulièrement difficile d’obtenir et qui ne permet que très rarement de boucler son budget). Dans le cas qui nous intéresse, les aides financières sont très importantes (en moyenne 45% du coût de la scolarité + hébergement + nourriture), et elles sont proposées à tout étudiant étranger dont le dossier est validé et approuvé par l’université. on peut parler de réelles “réductions”. Mais, il convient d’avoir les compétences et le savoir-faire pour obtenir ces aides (ou réductions). Or, cela est quasiment impossible pour un non-initié.­­

3° — S’inscrire seul tient de l’exploit.
Le système américain est tellement décentralisé, et chaque université a une telle autonomie, qu’il est très difficile pour un étudiant français (qui ne serait pas soutenu par une université ou une “grande école” française) de comprendre et d’assimiler le système, de se repérer, de profiter des meilleures opportunités, et de s’inscrire à moindre coût. Le problème essentiel pour un candidat tient au fait qu’il devrait, pour s’inscrire, constituer un dossier par université. Cela aurait un coût important (en temps et en argent) et ne lui offrirait au final aucune garantie en termes d’acceptation dans une université et de montant de l’aide éventuelle accordée. C’est pour se sortir de cet imbroglio administratif que l’association PIE a mis en place son service.

B — Action et rôle de PIE : interface entre l’étudiant et l’université

PIE a développé depuis plus de dix ans — en partenariat avec ASSE/GO CAMPUS — des relations étroites avec plus d’une cinquantaine d’universités de très bon niveau (voir page 9). Ces universités ont été sélectionnées pour la qualité de leur offre (rapport excellence éducative/structures /coût des études). Grâce à la notoriété de PIE et de son partenaire aux États-Unis — et à leurs assises respectives sur le territoire américain —, les universités sélectionnées vont étudier en priorité les dossiers des participants PIE, et ces derniers auront toutes les chances de pouvoir, à un coût très raisonnable, être inscrits dans une université qui propose un parcours en adéquation avec leur projet. Concrètement, c’est PIE qui présente le dossier de l’étudiant aux établissements (lequel dossier aura été préparé avec le candidat). Outre qu’avec un seul dossier PIE va contacter une dizaine d’universités, le rôle d’interface précieux de l’association va permettre d’optimiser les chances d’obtenir une inscription aux meilleures conditions financières possibles.­ L’aide financière (bourse d’études) obtenue par PIE est accordée par l’université pour quatre ans (soit un cycle complet d’études). Un étudiant qui entrera en première année d’université pourra, autrement dit, choisir d’étudier une seule année sur le campus, ou deux, ou trois, ou quatre (et d’aller donc jusqu’à l’obtention de son « Bachelor’s »), Il bénéficiera de l’aide financière fixée au départ jusqu’au terme de son parcours. Grâce à cette aide, il pourra boucler son projet à un niveau de dépense raisonnable (voir onglet “Coût”.).

C — Qui peut bénéficier de l’aide financière

Si le dossier académique du candidat (notes, résultats et références) est important, il n’est pas, loin s’en faut, le seul critère pris en compte par les universités. Les Américains considèrent toujours l’étudiant dans sa globalité et le jugent autant à l’aune de ses connaissances et de ses acquis que de son potentiel intrinsèque, de ses aptitudes et de ses objectifs. Les administrateurs et les enseignants du supérieur savent que les étudiants qui sortent du secondaire («High School») ont tout à apprendre (car le niveau général de connaissance —ou acquis académiques— des lycéens américains est plutôt faible). Ils sont donc très ouverts à des étudiants au parcours sinon original, du moins non conventionnel. Des notions telles que l’esprit solidaire (investissement de l’étudiant dans des  associations, des clubs, auprès de personnes handicapées…), l’esprit d’équipe (sport, musique, théâtre), l’esprit d’initiative (organisation, création artistique ou autre, parcours éducatif, voyages), l’indépendance (capacité à s’éloigner des parents, à loger sur le campus, à faire preuve d’autonomie) et, surtout, la motivation (prouver que l’on veut s’investir dans ses études et dans la vie du campus) sont, à leurs yeux, primordiales. L’université tient absolument à ce que le futur membre de la communauté présente un projet et des perspectives, et qu’il soit par ailleurs disposé à s’investir dans la vie du campus. C’est en tenant compte de tous ces éléments que PIE aidera le participant à préparer et à présenter le meilleur dossier possible (lettres de références et lettre de présentation notamment).
Si PIE retient le dossier du candidat, c’est que l’association s’estime en mesure d’assurer à ce dernier une inscription dans une université lui proposant une aide financière (ou réduction du coût des études) correspondant à ses engagements (voir plus bas).

D — La question du niveau d’anglais — Le principe de la mise à niveau

L’université américaine connaît parfaitement le problème de l’adaptation linguistique et elle est organisée pour y faire face.
Si, au moment de son inscription, le candidat n’a pas le niveau requis pour suivre ses études en anglais, les portes de l’université ne lui sont pas fermées. Ce dernier devra, au moment de la constitution de son dossier, passer le TOEFL (test officiel d’évaluation) et si son résultat est insuffisant, il pourra suivre, à son arrivée sur le campus, une formation de mise à niveau en anglais.
Cette formation en ESL («English as a Second Language») durera un semestre universitaire (soit 4 mois et ½).
La formation ESL est dispensée sur le campus et permet d’aborder tous les domaines linguistiques essentiels (compréhension, grammaire, prononciation, expression écrite et orale…). Elle est dispensée par des enseignants spécialisés.
Au terme de cette formation, le participant PIE CAMPUS aura, dans la grande majorité des cas, atteint un niveau suffisant pour obtenir un score suffisant au TOEFL ; il pourra intégrer le cursus classique et entamer alors ses études, comme un étudiant américain “lambda”. Il lui faudra simplement un semestre supplémentaire pour obtenir son diplôme de fin d’études (Bachelor ou Master) – Voir onglet “Coût”.

E — En savoir plus : témoignages de participants

Visionnez la version longue du film de présentation du programme “PIE / Go Campus”.

L’université US —  Le campus américain

A — Au premier rang mondial

L’université américaine compte parmi les meilleures au monde. Il suffit, pour s’en convaincre, de constater son attrait, et, pour l’affirmer, de consulter l’ensemble des études qualitatives et des classements publiés à travers le monde. Dans la plupart de ces classements, les premières places sont « trustées » par des universités américaines : dans le seul classement « Times Higher Education » (2022), elles ne sont pas moins de 7 dans les 10 premières, 16 dans les 25, et 38 dans les 100 (contre seulement 3 écoles françaises).

On sait parallèlement qu’une grande partie de l’élite mondiale a été formée dans les « US Universities » : femmes et hommes d’entreprises, chercheurs, intellectuels, politiques, scientifiques, administrateurs, artistes… On ne compte pas les prix Nobel, les grands managers et les personnalités publiques qui sortent de ses rangs… Et on connaît la valeur de ses diplômes. Mais, un des tours de force de ce système d’éducation supérieure est de former non seulement l’élite, mais aussi le plus grand nombre : les États-Unis comptent en effet un grand nombre d’étudiants (par classe d’âge) inscrits dans le supérieur (7e rang mondial) , un grand pourcentage de diplômés du supérieur et un des plus importants taux d’étudiants internationaux (près de 4 %).

Chaque année, l’université américaine accueille et forme environ 15 millions d’étudiants. Cette université, particulièrement performante, bien que n’ayant pas, loin s’en faut, effacé toutes les inégalités est cependant conçue pour tous et ouverte à tous.

B — Caractéristiques et qualités de l’enseignement américain

La première chose qui frappe le visiteur étranger qui découvre un campus américain ce sont ses infrastructures. La grande majorité des universités bénéficient en effet d’équipements impressionnants, parfaitement adaptés aux études et souvent à la pointe de la modernité : bâtiments hors normes, bibliothèques immenses, labos pointus, matériels performants, qualité de l’environnement et du cadre de vie, qualité de la maintenance, tenue impeccable des campus, adaptation au handicap… Et celui qui pénètre au cœur du système éducatif est surpris, pour sa part, par l’attention portée à chaque étudiant, laquelle est la conséquence directe du remarquable ratio étudiants/enseignants. Aux États-Unis, on compte en effet 1 professeur pour 12 étudiants (quand on en compte, en moyenne, 1 pour 30 en Europe). Quant aux ratios étudiant/ressources et étudiants/encadrement (humain et administratif) ils sont, eux aussi, excellents.

Le principe pédagogique qui sous-tend l’éducation supérieure aux États-Unis tient beaucoup à l’autonomie de l’étudiant. L’université va tout faire pour mettre à la disposition de ce dernier les outils nécessaires à cette indépendance : méthodes, aide et soutien, organisation de l’espace et du temps. L’université a conscience que, paradoxalement, c’est par le suivi et l’encadrement de proximité que l’on parvient à l’autonomie et à la compétence. C’est la raison pour laquelle elle conçoit la première année comme une période de mise en place structurante. À son arrivée sur le campus, l’étudiant est accompagné de près par ses professeurs et par un conseiller ; on veille à ce qu’il soit placé dans les cours qui lui conviennent, on l’oriente, on le guide, on prend soin, si nécessaire, de modifier son cursus, ses choix, son planning, on veille à ce qu’il ne décroche pas : le parcours de l’étudiant (plus polyvalent qu’il ne l’est en France) est encadré et personnalisé, jusqu’à ce qu’on ait l’assurance que ce dernier soit sur de « bons rails ». La formation est d’abord basée sur l’acquisition de méthodes de travail (lecture, recherches individuelles, travail spécifique autour de la réflexion et de la compréhension, vérification des acquis) et sur une montée en puissance au niveau des connaissances pures au fur et à mesure de la spécialisation. L’exigence, au fil du parcours, est de plus en plus grande.

La diversité de l’offre universitaire aux États-Unis est unique, tant en termes de domaines d’études que d’environnement. Quasiment toute la sphère des matières est couverte, à commencer par le business qui, aux USA, s’étudie, ne l’oublions pas, au coeur de l’université. En règle générale, un étudiant choisit un champ d’études prioritaire (« Major ») et, parfois, un champ d’études secondaires (« Minor »). Quel que soit son « Major », l’étudiant doit suivre et valider un certain nombre de « Credits » (environ 1/4) dans des cours généraux (les « Prerequisite courses»). Grâce à ce tronc commun d’éducation, les passerelles entre les domaines sont nombreuses et les possibilités de faire évoluer son cursus, surtout dans les premiers temps, sont bien réelles.

C — Le monde du campus : vie sociale et ouverture d’esprit

En parallèle de l’effort éducatif, l’université veille à offrir aux étudiants un cadre de vie épanouissant. Le campus intègre — à côté des salles de cours et des bibliothèques — des stades, gymnases, salles de spectacles et de conférences, lieux d’échange et de vie…

Sur un campus américain, tout est organisé pour que les étudiants puissent étudier, travailler, pratiquer un sport ou une activité artistique dans les meilleures conditions : tous les moyens sont en fait mis en oeuvre pour faciliter communication, lectures, recherches… Car l’université a compris que bon travail et bien-être allaient de conserve. Comme les universités sont en majorité résidentielles, les étudiants ne perdent pas de temps dans les transports et les déplacements. Sur le campus où ils logent, ils trouvent tout ce dont ils ont besoin : leur chambre est souvent à quelques minutes à pied de leurs salles de cours, de même que les cafétérias et autres boutiques (parfois ouvertes 24h/24) et de même que les salles de rencontres, de jeux et de discussions… Les installations sont souvent superbes, parfois encadrées par les anciens élèves, qui tiennent à la notoriété et au succès de leur université, pour la plus grande gloire de leur « Alma Mater ».

Les universités sont également des centres d’activités culturelles puissants, où les étudiants sont encouragés à créer et à échanger (clubs, vie sociale, rencontres, conférences, concerts…). Elles attirent des artistes, peintres, sculpteurs, musiciens célèbres ou écrivains, qui y viennent souvent enseigner. L’université est, en soi, une « cité », un monde cosmopolite quasi autonome, d’une infinie richesse. Elle est même souvent le centre d’attraction culturelle, voire économique, de toute la région.

Grâce à la souplesse de son fonctionnement et aux capacités qu’il a à pouvoir innover dans tous les domaines, le système universitaire américain — très complémentaire du système français —, prépare au mieux les étudiants à assumer leurs responsabilités et à s’engager de façon positive dans les voies qui leur conviennent.

D — Les moyens consacrés à l’université aux États-Unis

Si elle atteint, dans sa globalité, un tel niveau de performance et de compétence, c’est que l’université américaine dispose de moyens énormes. Le pays dans son ensemble consacre près de 3% de son PIB à son éducation supérieure, pendant que la France ne lui consacre que 1,5 % du sien (Sources : OCDE Regards sur l’Éducation – 2013).

Contrairement à une idée reçue, tout le financement américain dans le supérieur n’est pas privé. L’état fédéral dépense en effet chaque année des sommes considérables, bien supérieures à celles de la plupart des autres pays. Quant au financement privé du système, s’il provient en partie des droits d’inscription (voir plus bas et en page 8), il provient également, et pour une large part, d’investissements privés, à savoir de sociétés, de sponsors et de mécènes. Il faut bien comprendre qu’aux États-Unis, toute l’activité économique (de l’agriculture au tertiaire, en passant par les Sciences et les Lettres) a des connexions avec l’Université : la plupart des établissements sont associés aux grands centres de recherches privés (dans le domaine des sciences dures, des sciences sociales, de l’ingénierie, des arts…). Il n’est pas rare qu’un grand chercheur —un prix Nobel par exemple— travaille pour une entreprise privée et enseigne, en parallèle et à temps partiel, dans une université. C’est un atout indéniable pour les établissements.

Les ressources de l’université, parce qu’elles sont variées et nombreuses, permettent aux établissements d’offrir à leurs étudiants, on l’a vu, des conditions d’études optimales, tant en termes d’infrastructures que d’encadrement pédagogique ; mais en parallèle, ces ressources offrent à l’établissement lui-même, des garanties majeures et donc des perspectives immenses, qui se traduisent par des projets ambitieux sur le court comme sur le long terme. L’indépendance des universités —qui provient autant du fédéralisme américain que de ce mode de financement large et multiple— permet aux établissements de suivre une ligne éducative précise, de mener à leur terme de vrais projets éducatifs, qu’elles peuvent adapter avec souplesse aux grandes tendances et aux circonstances. Cette indéniable capacité de remise en question (primordiale dans le secteur de la recherche, de l’économie, du business, de l’art) favorise une vraie adaptation au monde professionnel. L’étudiant qui peut intégrer un tel monde bénéficie donc à plein de ce système.

Sans nier les problèmes auxquels est confrontée l’université américaine (inégalités d’accès, inégalités territoriales, excès de “pédagogisme”, etc.), on se doit de souligner sa puissance globale et son attractivité.

À lire également

 

Où étudier aux USA ? Localisation des universités du réseau PIE/GO Campus

Le réseau universitaire américain de PIE

Voici la carte des états américains dans lesquels PIE a développé son réseau universitaire :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le choix de l’université

1°/ Le choix définitif de l’université se fait à partir d’une liste de 4 à 6 universités, présentée au candidat après que celui-ci s’est inscrit au programme (dossier d’inscription, entretien, première recherche aux USA).

2°/ Il est impossible à PIE et à son partenaire GO CAMPUS de communiquer au candidat, au moment de son inscription, une liste exhaustive des universités susceptibles d’accepter sa candidature. PIE a besoin d’un dossier complet pour entamer ses recherches et pour fournir cette liste définitive.

3°/ Cependant, PIE fournit au moment de l’inscription du candidat, une liste de plusieurs universités partenaires de PIE/GO CAMPUS susceptibles d’accueillir nos participants. cette liste se compose d’environ 12 universités. Le candidat peut, s’il le désire, choisir une ou deux de ces universités. Si ces universités sont choisies c’est que PIE dispose de plus de garanties de pouvoir obtenir l’inscription des étudiants en leur sein. PIE et son partenaire feront en sorte que cette(ces) universités figure(nt) sur la liste définitive à partir de laquelle le candidat émettra son choix d’établissement(s). Le candidat peut choisir de ne pas émettre de préférence (pas de pré-choix) en laissant à PIE/GO CAMPUS le champ libre pour émettre la liste définitive des universités.

Études — Choix des Matières & Domaines d’études

Au moment de compléter son dossier d’inscription à PIE (et donc de candidature au programme), le candidat définit ses choix quant au(x) domaine(s) d’études qu’il souhaite suivre au sein de son université.

A — Dans le dossier d’inscription, PIE présente au candidat une « Liste de domaines d’études » (ou « Scholarship Report ») proposés par les universités américaines, ainsi que des explications sur la façon d’exprimer ses choix préférentiels. Le but est de permettre à Go Campus, le partenaire de PIE, de parvenir à finaliser le projet du candidat, autrement dit de proposer à ce dernier des universités susceptibles d’accepter sa candidature, de lui accorder une bourse d’études et d’être en adéquation avec sa candidature et son projet.

B — Cette « Liste de domaines d’études » mène à une description de chaque domaine d’études (liens internet) : en «Business», par exemple, on peut suivre des cours en « Accounting », « Finance/Economics », « Management », etc.)

C — PIE fournit une « Liste de domaines d’études » (« Scholarship Report ») composée :
> d’une « List 1 » (domaines d’études les plus communs et qui sont proposés par la plupart des établissements partenaires) ;
> et d’une « List 2 »  (domaines d’études plus rares et qui sont proposés par un nombre plus restreint d’établissements partenaires) ;

D — Les choix définitifs de domaines d’études (et donc de matières) se feront —sur la base de ces choix préférentiels— au moment de l’inscription définitive dans l’université retenue (donc après l’acceptation). 

E — Les choix de domaines et matières sont également susceptibles d’évoluer une fois sur place (en fonction de l’évolution du cursus, de l’adéquation entre la candidature et les capacités réelles du candidat).

F —  Exemples de domaines d’études proposés par les universités américaines du réseau PIE / GO CAMPUS : Anglais, Arts, Biologie, Business, Business international, Chimie, Communication, Criminalité, Design-Graphisme, Droit, Éducation, Finance, Géographie, Géologie, Histoire, Histoire de l’art, Journalisme, Littérature anglaise, Management, Management du sport, Marketing, Musique, Philosophie, Physique, Psychologie, Publicité, Relations internationales, Relations publiques, Ressources ­­­humaines, Sciences naturelles, Sciences politiques, Sciences de l’environnement, Sociologie, Théâtre, Théologie, Tourisme…

> À savoir : aux États-Unis, le « Commerce » est étudié au sein des structures universitaires. Suivre une formation en « Business » dans une université américaine équivaut donc à suivre une formation en « École de commerce » en France.

Coûts des études — Montant de la participation — Particularités des formules

A — Réduction très importante du coût des études pour un étudiant PIE CAMPUS

1°/ PIE obtient, pour ses étudiants une bourse d’études qui varie selon les établissements universitaires.

2 °/ Cette aide, obtenue par PIE, varie globalement, entre 40 et 55 % du coût global des études. Elle n’est pas attribuée en fonction des revenus du participant et de ses parents. Elle est attribuée au participant PIE en tant qu’étudiant étranger aux Etats-Unis.

B — Coût réel des études pour un étudiant PIE CAMPUS

1°/  PIE est à même de proposer à ses participants (dans la liste définitive) une université américaine à partir de 12 800 $ l’année.
À SAVOIR : avant la réduction liée à la bourse PIE/GO CAMPUS, le coût des universités sélectionnées par PIE varie de 21 000  à 70 000 $ ; grâce à la réduction PIE/GO CAMPUS, ce coût est globalement divisé par deux. POUR INFO : le coût moyen des universités choisies par les étudiants PIE est actuellement de 16 000 $ par an.

2°/ L’aide obtenue est valable sur tout le cycle d’études proposée par l’université, soit jusqu’au Bachelor (Bac+ 4) pour la quasi totalité des universités partenaires de PIE CAMPUS.

3°/tous les participants PIE/GO CAMPUS sont à même de bénéficier de cette aide (bourse d’études), en raison de leur inscription au programme en tant qu’étudiant étranger. La bourse d’études n’est donc pas directement relié au niveau d’anglais du participant ni aux revenus de ses parents.

4°/ La première année seulement, et en parallèle des coût des études (lesquels sont réglés directement à l’université), le participant verse à l’association les “Frais d’inscription” (2 800 euros) + le “Montant de la participation” (270 euros), soit un total de 3070 euros.

C — Ce qu’inclut le coût des études

1°/ Aux USA, le coût des études pour un étudiant qui vit sur le campus inclut :
>  les frais de scolarité ;
>  l’hébergement ;
>  les repas.

2°/ Le coût annoncé inclut donc la quasi totalité des dépenses de l’étudiant (hors transport et assurance).

D — Ce que n’inclut pas le coût des études :

> L’assurance
> Les livres universitaires
> Les frais de chancellerie (visa + SEVIS)
> Les dépenses personnelles
> Le service PIE (la 1re année seulement – voir point n°2)
> Les voyages et déplacements

E — Modalités, planning & versements

1°/ INFORMATION
Demande de dossier d’inscription

2°/ INSCRIPTION A PIE CAMPUS
> Versement à PIE des frais d’inscription = 270€ (frais d’adhésion : 10€ + frais de dossier : 260€)
> Constitution du dossier & entretien

3°/ FINALISATION DU DOSSIER
> PIE et son partenaire américain affinent la demande et le dossier avec le participant

4°/ FINALISATION DU CHOIX & RÈGLEMENT
> Recherche aux USA et propositions d’universités au participant
> Choix de l’université avec l’aide de PIE
> Le participant établit son projet sur la base d’un budget très précis, dans la
mesure où les frais d’études intègrent la scolarité + l’hébergement + les repas
> Règlement à PIE du “Montant de la participation” = 2 800 euros

5°/ INSCRIPTION UNIVERSITAIRE
> Finalisation du dossier d’inscription
(étudiant et université + aide de PIE)
> Règlement des frais d’études à l’université (paiement semestriel)

6°/ VISA

7°/ DÉPART POUR LES USA

F —  Un job sur le campus

Les étudiants PIE CAMPUS  trouvent assez facilement un job sur le campus. Cela leur permet d’amortir une partie de leurs dépenses.
Les offres de job sont assez diversifiées : surveillance des “Dorms”, entretien divers, caféterias, bibliothèque, assistant français…). Dans la mesure où le job a lieu sur le campus, il est assez aisé de concilier les heures de travail avec les heures d’études et de détente. 
Attention : le visa F1 autorise les étudiants à travailler sur le campus mais leur interdit absolument de travailler ailleurs que sur le campus. 

G — Information sur le coût du SEMESTRE DE FORMATION SPECIFIQUE EN ANGLAIS (ESL)

1°/ Le coût de la mise à niveau en anglais dans le cadre de l’ESL (“English as a second Language”) augmente d’environ 1 000 $ le coût semestriel des études.

2°/ PIE informe le participant du coût réel au moment de la
communication de la liste d’universités et du choix de l’université par le participant.

À SAVOIR AUSSI SUR l’ESL :

> Toutes les universités ne proposent pas la formation en ESL. Si le participant choisit dans sa “Liste d’universités” un établissement qui propose l’ESL il sera tenu de le suivre dans cette même université. Si, par contre, l’université de son choix ne propose pas d’ESL, il choisira l’ESL d’une autre université et effectuera, sous la houlette de GO CAMPUS un transfert d’établissement au terme de sa formation.

> Le coût de la mise à niveau en anglais dans le cadre de l’ESL (“English as a second Language”) augmente d’environ 1 000 $ le coût semestriel des études. L’association informe du coût réel du semestre d’ESL dès qu’elle en a connaissance.

> Cette formation offre l’énorme avantage d’ouvrir les portes de l’université à ceux qui n’ont pas, au moment de l’inscription, un niveau suffisant en anglais. Cette formation a l’avantage également de se dérouler sur le campus. Le participant est nourri et logé sur le campus durant toute sa formation E.S.L., mais il n’aura pas forcément accès à tous les services (ex. : sports et compétitions sportives, certains clubs… En tant qu’ESL il ne bénéficie pas officiellement de tous les avantages du statut d’étudiant).Le participant ESL ne bénéficie pas officiellement de tous les attributs du  statut d’“étudiant de l’université”.

H — La formule SEMESTRE seul — En cursus classique ou en ESL

PIE/GO CAMPUS a mis en place une formule “SEMESTRE” seul, en cursus classique ou en ESL.

> PIE/GO CAMPUS donne la possibilité à ceux qui ne disposent que d’un semestre de libre, d’étudier dans une université américaine (études en anglais, prise de contact avec un campus…).

> Cette formule peut-être particulièrement intéressante pour ceux qui souhaitent partir en janvier et réintégrer le cursus français en septembre.

> PIE ne propose que deux universités sur cette durée.

Le coût du “Semestre” seul varie selon l’université  :
> de 10 500 à 15 000 $ dans le cas du cursus classique  (hors “Montant de la participation et frais d’inscription”) . 
> de 9 000 $ à 12 000 $ dans le cas de la formation ESL (hors “Montant de la participation et frais d’inscription”). Choix entre 5 universités.

H — La formule “MASTER” (MBA)

Une inscription en « Master’s Degree » (équivalent Master 2 européen ») dans le cadre d’un M.B.A. (« Master of Business of Administration ») est envisageable avec PIE.

1°/ pour postuler au programme M.B.A. il faut avoir au minimum acquis 120 credits E.C.T.S. ; la question des équivalences est quoi qu’il ens oit étudiée au cas par cas lors de l’inscription ;

2°/ Dans le cas où la candidature a été retenue le participant reçoit 3 propositions d’aides financières ; PIE met tout en oeuvre pour qu’une de ces 3 propositions laisse, après déduction de l’aide financière, un maximum de 20 000 US $ de frais universitaires à la charge du participant ; mais l’étude ne peut se faire qu’au cas par cas en fonction du niveau du participant, de son cursus et des exigences des universités ;

Vous souhaitez vivre une expérience de longue durée aux USA, mais vous ne disposez que d’un budget limité ?

Grâce au programme “L’Amérique Au Pair” mis en place et subventionné par PIE, le rêve américain devient accessible à toutes les bourses. Il permet aux jeunes filles, âgées de 18 à 26 ans, de vivre une année aux États-Unis, d’acquérir une expérience à l’international et de devenir bilingue. Il n’a pas d’équivalent en termes de rapport formation/coût. En savoir plus.

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