PIE/GO Campus : césure aux USA dans le cadre du “Parcoursup”

Une année d’études sur un campus américain avec PIE/GO CAMPUS s’inscrit parfaitement dans le cadre de l’année de césure telle qu’elle est définie par la loi relative à l’orientation des étudiants.

Année de césure aux USA - Parcoursup & PIE/GO CampusLe projet de loi 2018 relatif à l’orientation et à la réussite des étudiants prévoit la possibilité pour tout étudiant de commencer ses études supérieures par une année ou un semestre de césure, ou d’inscrire cette année de césure dans le cours de ses études. Ce texte de loi donne tout son sens et toute sa valeur au programme d’études supérieures mis en place par PIE et son partenaire GO CAMPUS aux États-Unis.

A — LE TEXTE DE LOI

« Art. L. 611-11-1. – Tout étudiant peut, sur sa demande et avec l’accord du président ou directeur de l’établissement dans lequel il est inscrit, suspendre temporairement, pour une durée maximale d’une année universitaire, sa présence dans l’établissement pour exercer d’autres activités lui permettant d’acquérir des compétences qui seront utiles pour sa formation ou de favoriser un projet personnel ou professionnel.

« Une convention conclue entre l’étudiant et l’établissement dans lequel il est inscrit définit notamment l’objet et les finalités de cette suspension de formation et les modalités de restitution de l’expérience acquise dans ce cadre par l’étudiant. »

Article du journal "Le Monde" — Année de césure des études supérieures (09.03.2018) _PIE/GO Campus

En image : article du journal “Le Monde” relatif à l’année de césure (09.03.2018)

B — PORTÉE DU TEXTE DE LOI — POURQUOI LE CONCEPT DES ÉTUDES PIE/GO CAMPUS S’INCRIT DANS LE CADRE DE CE PROJET ?

Cette nouveauté, mise en place dès la rentrée scolaire 2018, révolutionne le concept du parcours d’études supérieures tel que les écoles et les établissements universitaires le concevaient jusqu’à maintenant : à savoir des études linéaires qui n’offraient, en dehors d’Erasmus, aucune possibilité de césure et de projet personnel ou professionnel parallèle.

Le nouveau système permet notamment à tous les étudiants qui le souhaitent de suivre une année d’études à l’étranger (hors Erasmus) sans que cette année nuise à leur parcours général. Cette césure s’inscrit désormais dans la continuité de leurs études : grâce à ce texte de loi ,une année d’études à l’étranger est en effet maintenant totalement reconnue par l’administration, voire même encouragée.

Les objectifs de ce type de césure sont bien connus de tous ceux qui sont familiarisés avec les séjours éducatifs de longue durée : maîtrise d’une langue étrangère (anglais dans le cas des États-Unis), prise de responsabilité, autonomie, indépendance, complémentarité des acquis, etc.

Le fait que la mise en place du parcours de césure soit désormais reconnu par les directeurs des établissements (pédagogiques en général et universitaires en particulier) aide à la mise en place de ce type de projet et à leur validation. Cette reconnaissance implique que les écoles permettent aux étudiants de retrouver leur place et leur rang à leur retour de l’étranger : elle sécurise le séjour et l’expérience ; elle permet à l’étudiant de concevoir cette année de césure comme un élément à part entière dans son parcours d’études supérieures et de concevoir son parcours d’études (en incluant cette césure) comme une continuité.

Il est clair que le séjour GO CAMPUS, mis en place par PIE, s’inscrit totalement dans le cadre du projet de césure tel qu’il est conçu par la loi. Une année d’études sur un campus américain remplit en effet parfaitement les critères définis par la loi : “Acquérir des compétences utiles pour sa formation” ou susceptibles de “favoriser un projet personnel ou professionnel”. Un tel projet permet en effet de se structurer, d’acquérir à la fois des connaissances, de la méthode et de l’autonomie. L’année PIE CAMPUS devient donc, et à double titre (officieux et officiel) un atout supplémentaire dans son parcours de formation.

C — LES CONDITIONS DE VALIDATION DE LA CÉSURE

Si l’étudiant envisage sa césure juste après le bac (et donc avant de rejoindre son futur établissement d’études supérieures), il devra en faire la demande au moment de la saisie de ses voeux d’orientation sur la plateforme d’admission post-bac, dite “Parcoursup”. Son souhait de césure  n’affectera pas les décisions des établissements dans la mesure où ces derniers ne prendront connaissance  de ce projet qu’au moment de l’inscription administrative. Autrement dit, ils n’auront pas —au moment d’accepter  les candidatures des élèves de terminale— connaissance de la volonté de ces derniers d’entamer leur cursus par une année d’études à l’étranger. Le choix de l’année de césure n’affectera donc en aucun cas les orientations générales de l’étudiant et donc son avenir universitaire et professionnel. Un tel projet lui permettra de compléter son cursus (anglais, connaissance d’un autre système…) sans jamais perturber son parcours (type d’études, accès aux écoles ou aux examens…”

Pour que son projet soit validé, l’étudiant (ou le jeune bachelier) doit simplement conclure une convention avec l’établissement d’accueil dans lequel il est inscrit ou dans lequel il été accepté. De la même façon il devra, à l’issue de son année de césure, présenter une “restitution” de son année (sous la forme, par exemple, d’un rapport ou d’une évaluation).

À l’issue de la période de césure convenue, l’étudiant pourra donc réintégrer son école et son université et prendre ou reprendre, sans encombres —mais riche de sa nouvelle expérience—, le cours classique de ses études.

Les modalités de mise en place de l’année de césure au cours du parcours d’études supérieures (et non pas en ouverture de ce parcours) ne sont pas encore totalement fixées. Mais l’idée globale du texte de loi est de faciliter la réintégration de l’étudiant au retour de son expérience.