En quelques touches, qui tiennent plus de l’anecdotique que de l’analytique, Nadège nous dépeint ‘sa’ Chine. La Chine d’une ‘occidentale’, participante à un programme d’une année à l’étranger.
- Le karaoké est présent partout. Pratiquement tout le monde a, chez lui, une chaîne hi-fi équipée d’un karaoké. Il est difficile aux Chinois d’imaginer la vie sans.
- Les toilettes publiques sont assez bizarres ! Ce sont des toilettes turques… sans porte. Chacun attend son tour en regardant l’autre faire. Les chinois sont habitués. Moi je ne m’y fais pas.
- Rares sont les maisons avec de l’eau chaude. Dans la mienne il n’y a pas vraiment de salle de bain. En fait, la douche est un ancien W.-C. à la turque surmonté d’un pommeau de douche – l’évier de la cuisine sert de lavabo.
- Si vous habitez en ville vous n’avez le droit d’avoir qu’un enfant. Si vous habitez à la campagne, vous pouvez en avoir deux, à condition que le premier soit une fille !
- Tout le monde se déplace à vélo. C’est l’outil indispensable – on en fait au moins une heure par jour. Sinon, pour se déplacer, il y a des taxis et des charrettes tirées par des ânes. Dans la rue, il est très rare de voir un garçon et une fille se tenir la main ou s’embrasser. Par contre, les filles entre elles et les garçons entre eux se donnent la main ou se prennent par le bras.
- Il est très mal vu d’avoir un ou une petit(e) ami(e) – si on en a un, le pire que l’on fasse c’est de se donner la main.
- Tous les prix se discutent, sauf dans les supermarchés. Rien n’est affiché. Alors, quand les commerçants voient un touriste, ils doublent ou triplent les tarifs. Un Européen qui ne connaît pas le marché se fait automatiquement arnaquer car, même trois fois plus chers, les produits, à ses yeux, restent bon marché.
- En venant ici, ne comptez pas trop faire la fête, ne soyez pas trop attachés à votre confort, ne soyez pas pudiques.
Article paru dans le journal Trois-Quatorze n°30