Trois-quatorze engage dans ce numéro la publication de son alphabet. À tout seigneur tout honneur : la rédaction du premier article de ce dictionnaire, qui s’ouvre naturellement à la lettre A, est confiée à son inventeur : Madame Caussemille… Qui nous présente à cette occasion son invention ! Absence, Amour, Accueil, Alaska, Amour, Ancien, Argent ou Avion sont illustrés par Christine Callier.
ABSENCE (n.f. XIIIème) * Fait de ne pas être dans le lieu où l’on pourrait être… Séparation. 1/ Claire est partie au Canada début septembre. Son départ s’est fait en douceur, car elle nous a quittés pour passer quelques jours chez son grand-père dans la banlieue parisienne. L’absence s’est faite avant l’éloignement. Vous dire que ce fut facile serait vous mentir… Il est une douleur physique que toutes les mères connaissent sans doute et qui m’a anéantie lorsque le train est parti. Mais la vie est forte et c’est à demain qu’il faut penser. Puisque ma fille n’était plus près de moi, il me fallait créer un nouveau type de relations avec elle, profiter de l’occasion pour créer un lien nouveau. Les lettres sont un mode d’expression que nous avions oublié – et pourtant quelle richesse dans la relation épistolaire ! J’ai le plaisir de retrouver Claire tous les lundi matin, j’attends avec impatience le moment où je peux enfin m’asseoir et lui raconter tout ce qui s’est passé en une semaine. Pour enrichir la routine, j’ai eu envie de lui faire partager mes pensées à propos de tout et de rien. Je lui écris un ‘Alphabet de l’Absence’. Chaque semaine je choisis une lettre et j’écris sur les mots qui commencent par cette lettre. Ce n’est pas toujours sérieux. C’est même parfois franchement délirant. Et c’est très intéressant de constater que les idées s’enchaînent bien malgré nous. Claire a aimé cette idée et l’a reprise. Elle nous écrit aussi son alphabet. Sa dernière lettre nous parlait du E. Je nous imagine parfois, dans quelques années, relisant ces textes… Que de bons souvenirs ! Je crois que nous avons de la chance. En fait, je suis sûre que nous avons de la chance. La chambre de Claire n’est pas restée vide longtemps. Une nouvelle fille est venue s’installer chez nous (par l’intermédiaire de PIE, bien sûr). Kolla est islandaise. Elle a 16 ans, elle est charmante. Elle a accepté ses cinq nouvelles sœurs sans difficulté et fait de son mieux pour ne pas être une charge supplémentaire. Elle m’aide beaucoup. Pourtant, au départ, nous avions très peur. Même si notre famille est ouverte, c’était notre première expérience de ce type. C’était nouveau d’avoir quelqu’un à ‘aimer tout de suite’, quelqu’un qui était très différent et qui allait vivre près de nous 24H sur 24, avec ses qualités et ses défauts. Depuis, je me suis remise à l’histoire de France, Thierry se plonge dans les devoirs de maths, et les petites apprennent à parler lentement (pour être comprises). Le moral est au beau fixe. L’humour aide à surmonter les inévitables petits accrochages. L’adolescence est un âge parfois surprenant. Nous apprenons la tolérance (cela va si vite de se faire mal). Nos relations sont plus vraies. Nous apprenons à ne pas nous focaliser sur des détails, à faire plus attention aux autres. Et nos rapports avec nos enfants ‘biologiques’ s’en trouvent enrichis. (MME CAUSSEMILLE) u? L’absence ni le temps ne sont rien quand on s’aime. (MUSSET) u? Un grand bonheur n’est jamais lisse. Il est fait de joies, de doutes, d’émotions et… de coups de cafard. Voir 100 jeunes se préparer à quitter leur famille dans l’effervescence et l’insouciance de leur âge, c’est fort et douloureux à la fois. Un dernier tête-à-tête dans un coin de jardin, une dernière photo que l’on ne verra jamais car la pellicule s’est déchirée… Et puis, derrière l’absence, quelque chose de nouveau commence. Voir son enfant réaliser ce qu’on aurait aimé faire à son âge, c’est grisant et frustrant à la fois. Avons-nous bien fait ? Nous ne saurions le dire. Mais ses lettres, ses photos, ses petits coups de fil… Tout concourt à dire que oui. Penser, à toute heure de la journée, à votre fille qui est si loin de vous, cela resserre des liens parfois distendus. L’absence aurait aussi du bon. Les lieux dont elle nous parle sont là, accrochés au mur de sa chambre et, quelquefois, nous nous sentons au milieu de ses projets et de ses voyages. Que c’est dur la barrière de la langue ! Comme nous aimerions converser avec cette famille dans laquelle elle se sent si bien. Il n’est rien de plus réconfortant que de savoir que là-bas, des parents, des professeurs, des amis, ont pris le relais et font tout pour le bonheur de votre enfant. Pour tout cela (ou ceux-là), Merci. (MR ET MME GAUTIER)
ACCUEIL (n.m) * Recevoir favorablement, sans obligation et gratuitement u? En France comme à l’étranger, aucune famille d’accueil (des + de 18 ans) n’est rémunérée. L’accueil est entièrement bénévole. PIE et CALVIN THOMAS tiennent à préserver ce principe, car le bénévolat reste une garantie première de chaleur et de sincérité. u? Chaque année, PIE recherche 80 familles d’accueil. Cette recherche nécessite plus de 3000 coups de téléphone. u? Caroline Sanson est la responsable du programme accueil. up Tous les renseignements sur l’accueil des jeunes étrangers sont regroupés dans la brochure ‘BIENVENUE’ et dans le recueil ‘RÉUSSIR L’ACCUEIL’ (disponibles sur demande).
ALASKA (n.p.) * Un des 5O états de l’Union américaine.. Abréviation : Ak. u? C’est le secrétaire d’État Stewart qui acheta l’Alaska aux Russes en 1867. Il la paya 2 cents l’âcre (autrement dit 7 millions de $) et on se moqua beaucoup de lui pour cette acquisition. On avait tort, car le ‘carré de glace de Stewart’ (c’est ainsi qu’on appela longtemps l’Alaska) allait réserver nombre de bonnes surprises ! L’Alaska est aujourd’hui le plus vaste des cinquante états de la fédération (deux fois la superficie du Texas et trois fois celle de la France) et le moins peuplé. Il possède le plus haut sommet du continent (Mt Mac Kinley – 6187 m), son plus riche gisement pétrolifère, et détient le record du froid (-35°C) et des chutes de neige (4.55 m en 4 jours en 1955). L’oléoduc qui le traverse du Nord au Sud et qui alimente, via le port de Valdez, toute la côte Ouest, mesure 1300 km. Son coût, lorsqu’il sera réellement achevé, s’élèvera à plus de 6 milliards de dollars. Anchorage, la plus grande ville de l’état est, grâce à son aéroport international, une des plaques tournantes de la circulation aérienne mondiale. Et l’état dans son ensemble est un des points géostratégiques les plus enviés du globe. Attention : on se trompe souvent en parlant de l’Alaska. On entend le terrible blizzard, on voit les igloos mal fermés, on imagine les loups hurlant et les ours très méchants croquant les passants… Et c’est tout. Or, s’il est vrai que l’Alaska est le pays de la ruée vers l’or (blanc, puis noir), le pays de Jack London et des aventuriers de toutes sortes, des esquimaux et de Croc Blanc, des zones inexplorées et des secrets militaires les mieux gardés, cet état est avant tout (dans sa zone exploitée) une région ‘sur-équipée’ et ‘sur-modernisée’. * La beauté de l’Alaska n’a d’égal que sa richesse et son taux de développement. C’est un état où il fait bon vivre. Cyril Labrosse, notre pionnier PIE dans le Grand Nord (1988), pourrait en témoigner. u? Il y a quelque temps, Frédérique (un autre aventurier PIE) nous écrivait : ‘Anchorage est plus américaine que New-York, et il y fait doux vivre’. Les 15 participants qui l’ont suivi là-bas ne le contrediraient certainement pas. D’ailleurs, s’il existait un classement ‘Top Ten’ du taux de satisfaction candidat PIE / État, l’Alaska y tiendrait, à coup sûr, une très bonne place. Et le secrétaire Stewart en serait particulièrement fier et content.
AMOUR (n.m. XIIème) * Disposition favorable de l’affectivité et de la volonté à l’égard de ce qui est senti ou reconnu comme bon. u? Ceci est une histoire vraie. ‘A true story’ : Au départ il y a elle et puis le garçon. Ils se sont rencontrés au hasard d’un couloir . Il lui a aussitôt tapé dans l’oeil. Elle pense d’abord au pire : le fameux ‘love at first sight’ non réciproque. D’ailleurs il a déjà une ‘date’ (autrement dit un rendez-vous galant) avec une autre fille. Alors elle rêve. Plus tard elle entend parler du ‘Homecoming’. Et le temps passe. Et plus le temps passe, plus elle rêve d’aller au bal avec lui. Un jour elle pense au dicton ‘Qui ne tente rien n’a rien’… Et se décide. Elle se dit qu’elle n’a rien à perdre. Dans le pire des cas leur relation n’évoluera pas et ils resteront bons amis. Elle élabore un plan béton. Son objectif est clair : aller au ‘Homecoming’ avec lui. Elle le croise un matin et lui demande : ‘Vas-tu au ‘Homecoming’ cette année ?’ Il répond : ‘Non, car je n’ai pas de ‘date.’ Elle pense : il n’a pas de ‘date’ et c’est dans une semaine – et elle se dit que c’est la meilleure nouvelle qu’elle entend depuis longtemps. Il ne faut pas en rester là. Mais elle est morte de trouille et n’ose aller plus loin. Le soir elle se mord les doigts et décide de ne plus se dégonfler. Quand elle le croise le lendemain, elle l’aborde l’air dégagé et décontracté (!) – et bafouille dans un anglais pitoyable que peut-être éventuellement si c’était possible ils pourraient envisager, peut être d’y aller éventuellement ensemble. L’horreur. La honte. Mais lui, répond : ‘Bien sûr avec joie.’ Elle se demande si elle rêve. La semaine suivante est interminable et stressante. Arrive le vendredi soir : le jour du match de football. Le soir parfait, celui où tous ses copains ont quelqu’un à voir ou quelque chose à faire. Ils se retrouvent l’un à côté de l’autre – et comme ce soir là il fait très froid, ils se serrent l’un contre l’autre et il met ses bras autour de ses épaules. Après le match il la raccompagne et en la quittant, elle lui fait un baiser sur le front. Elle a beaucoup de mal à dormir. C’est embêtant car le lendemain c’est le bal et elle ne voudrait pas avoir une tête de ‘pumpkin’. Elle se calme en pensant à ce que lui avait dit un animateur de PIE : ‘Aux USA, il faut du temps, il y a beaucoup de conventions’. Elle finit quand même par s’endormir. Maintenant l’heure du bal approche. Elle est nerveuse. Elle passe plus d’une heure et demie dans la salle de bain. Il vient la chercher, il vont manger, ils vont au bal et dans un slow ravageur… Il l’embrasse. Maintenant ils sortent ensemble. Elle l’aime beaucoup et espère qu’il en pense autant (là elle croise les doigts). Elle pense à l’animateur de PIE qui avait tout faux. (ANONYME). u? Un petit rien qui peut changer beaucoup de choses.(Les noms précédés du sigle* ont été modifiés afin de préserver l’anonymat) C’est le premier jour et j’ai cours d’anglais. Le professeur nous place. J’ai vraiment l’impression d’être retournée au collège. Comme tous les gens ‘normaux’, je regarde toutes les têtes autour de moi. En plein dans ma ligne de mire j’aperçois un parfait inconnu américain qui, on peut le dire, a énormément de charme. Et je ne suis pas la seule à le dire. Je retiens rapidement son nom, car monsieur ou plutôt Mister se fait remarquer en faisant le rigolo pendant les cours. Je le regarde, il me regarde et un soir je reçois un mot d’un parfait détective qui me dit que Kevin* (le garçon en question) ne fait que de me regarder ! Ça m’a quand même fait très plaisir. Plus tard une copine qui fait biologie* avec lui me dit qu’il me trouve ‘hot’ (mais surtout ne traduisez pas en français car ça veut pas dire chaud). Bref un soir, alors que je finissais de manger au Mac Do, qui est-ce que je vois arriver…? Vous avez gagné… Kevin*. On plaisante, on rigole cinq minutes car je dois partir et au dernier moment il me dit : ‘I love you’. Je réponds la même chose. Je ne rêve pas car je sais qu’aux USA les gens disent ça très facilement (et en plus j’ai appris qu’il avait une ‘girl friend’). Mais je ne désespère pas. Demain je lui demanderai son numéro de téléphone. Je lui dirai que j’ai des ‘homework’ d’anglais que je ne comprends pas très bien. (ANONYME). u? Les histoires d’amour aux États-Unis sont vraiment différentes des nôtres. En France c’est tout de suite le grand amour ou bien c’est rien du tout. Ici il y a tout un jeu de séduction qui consiste à ‘dater’, puis à flirter, puis à sortir réellement ensemble et enfin à annoncer aux yeux du monde que ‘nous sommes ensemble’. Il est rare d’en arriver là car on se déteste généralement avant, vu qu’on ne se connaît quasiment pas quand on commence à ‘dater’. Ici, ce sont les garçons qui font le premier pas (dans un sens ça m’arrange). Ici, se tenir la main est un signe de grand amour (alors que nous français montrons notre affection de façon plus démonstrative). Ici, quand tu commences à ‘dater’ avec quelqu’un tu dois faire quelque chose chaque week-end sinon le garçon est très vexé. Aux USA de toute façon tout peut prendre des proportions énormes. Mais tout est comme ça ici… Et j’adore ça ! (BENJAMINE – SHIPPENBURG – PENNSYLVANIE). up France à l’étranger (au pays où le rêve devient réalité). Voici venu le temps du ‘Homecoming’. France est très contente – enfin une petite fête où elle va pouvoir danser. Jusqu’à présent les sorties (ou parties comme disent les Amerloques (‘shit ! ‘, j’avais dit que je ne le dirais plus) avec des jeunes se sont limitées à quelques bouffes au fast-food du coin. Mais ce bal c’est du ‘sérieux’ – les gens y vont en couple et pour l’occasion se fringuent bien. Le hic c’est que personne ne l’a invitée. Elle compte s’en occuper. Mais à qui peut elle demander ? Une copine lui fait remarquer qu’on est jeudi, et qu’elle est plutôt mal barrée car c’est le dernier jour pour prendre les tickets. France (qui n’a peur de rien, mais qui veut absolument avoir son ticket) décide alors d’y aller avec sa soeur. Le jour arrive. Les deux filles sont prêtes. ‘L’exchange student’ se trouve très jolie (elle s’est frisée les tifs et s’est maquillée). Une fois arrivée, elle flippe un peu… En fait, elle se sent affreuse au milieu des madones. Mais elle compte quand même s’amuser. Alors elle rejoint un groupe de copains-couples. La musique c’est du vilain bruit (Boum-boum, paf-paf, boum-boum). Elle se rend aux toilettes : un refuge idéal. Et sur le chemin elle tombe en amour devant un play-boy aux yeux clairs. Le pauvre garçon est venu non accompagné. ‘C’est ma chance’, se dit France. Les slows vont commencer et elle se retrouve assise à côté de la beauté. ‘He’s so cute’ pense-t-elle. France est une battante alors elle ose : ‘Est-ce que tu veux danser avec moi ?’. ‘Oh merci, mais là j’ai trop dansé, je suis en sueur, vraiment je ne peux pas…! Mais dans cinq minutes si tu veux.’ Malheureusement les slows se finissent, puis la soirée. Lundi elle le revoit. Mais il est difficile à reconnaître sans son smocking-pyjama. Elle ose une seconde fois un petit bonjour. Il répond : ‘Désolé de ne pas avoir pu danser avec toi l’autre jour’. Et il l’invite à aller manger un ‘Big Mac’. C’est la première fois que France est heureuse de manger au Mac Do. (UNE FRANÇAISE QUI A FAIT LE GRAND VOYAGE). uŒ Un amoureux sera moins heureux de parler de l’amour avec Stendhal que de sa maîtresse avec son porteur d’eau. (PROUST)
ANCIEN (n.m. fin XIème) * Qui date d’une époque bien antérieure. u? Pie connection. Créé par Virginie Foucault en 1994, ce club permet à tous les anciens de PIE de rester en contact, de se raconter leurs aventures et leurs exploits passés, d’entretenir un réseau de relations et d’adresses. Le club des anciens organise des sorties, repas, etc… Son siège est à PIE. La moyenne d’âge des anciens est de 22 ans. Si vous avez moins de 16 ans, ou plus de 32 et que vous avez réussi a intégrer le club des anciens, c’est que vous avez triché. (voir p 2)
ARGENT DE POCHE (n.m. Xème) * Toute sorte de monnaie destinée aux dépenses personnelles. u? La règle est la suivante : la famille d’accueil n’a pas à supporter d’autres charges financières que le gîte et le couvert. Les participants doivent pouvoir faire face à leurs dépenses de santé (visites chez le médecin et pharmacie) avant que ces dépenses ne soient prises en charge par l’assurance – leur demi-pension – leurs dépenses privées (sorties, vêtements…). u? Une famille peut si elle en a les moyens et l’envie, inviter un jeune ou lui offrir quelque chose… Mais rien ne l’y contraint. u? L’usage abusif du téléphone, peut faire entrer ce dernier dans la catégorie ‘Dépenses personnelles’. up Les besoins de chaque jeune dépendent du lieu où il se trouve, de sa famille d’accueil, et de ses habitudes personnelles. En 1987, Corinne qui était pour un an au Mexique (et qui découvrait à cette occasion les ‘bienfaits’ de la carte bleue), a dépensé près de 10 000 F en un trimestre ! En 1992, Hélène qui était pour un an dans l’Oklahoma n’a pas dépensé plus de 100 F par mois ! uŒ En règle générale nos organismes estiment qu’une somme d’environ 1000 F par mois est à prévoir et conseillent, aux plus sages, l’usage de la carte bleue – et aux autres, l’ouverture d’un compte dans la banque de leur famille d’accueil. uª Attention ! Les virements à l’étranger sont longs. Il faut s’y prendre à l’avance.
AVION (n.m. 1875) * Appareil de locomotion plus lourd que l’air, muni d’ailes et d’un organe propulseur. u? Depuis ses débuts, PIE a utilisé les services de plus de 15 compagnies aériennes régulières. Pour les seuls USA nos participants ont volé sur AIR FRANCE (81), CAPITOL AIR (82 et 83), TWA (84 à 89), AMERICAN AIRLINES (90 à 94), NORTHWEST (95). CALVIN-THOMAS utilise régulièrement les services de NORTHWEST, KLM, DELTA, UNITED, AIR FRANCE. Le prix moyen du billet (toujours pour les USA) était de 5300 F en 1981 et de 6000 F en 1994. u? Les records en matière de traversée reviennent, pour les distances et la durée, aux participants de la Nouvelle-Zélande (18000 km – 22 H de transport), et pour les escales, à certains participants américains (jusqu’à 4 escales). u? Chaque année 3 ou 4 jeunes font leur baptême de l’air à l’occasion du départ pour le séjour d’une année.
Article paru dans le journal Trois-Quatorze n°22