Parcours d’anciens: Alan, Christelle & Augustin Schmitt

Gros plan sur Alan, Christelle & Augustin, deux anciens participants au programme PIE, qui se sont rencontrés via l’association, se sont mariés et ont eu un enfant, Augustin !

ALAN SCHMITT

Année de départ avec PIE – 1991
Âge au moment du départ – 17 ans
Programme – Une année scolaire à l’Étranger
Destination – Lincoln, Nebraska, USA

1992-1993 – Terminale E
1993-1995 – Maths sup / Maths spé
1995-1998 – École Polytechnique. « Mon année à l’étranger ne m’a jamais desservie. Bien au contraire. En France, on est obsédé par le fait d’être en avance. Mais en avance sur quoi ? »
1998-1999 – D.E.A.
1999- 2002 – Thèse en Informatique (I.N.R.I.A.)
2002-2004 – “ Post doc ” (University of Pennsylvania) – Recherche

Actuellement – Chercheur en informatique (I.N.R.I.A de Grenoble). « Je cherche à créer des bases solides pour pouvoir construire des programmes qui offrent une garantie de fonctionnnent. D’une certaine façon, l’informatique en est encore au stade artisanal – nous travaillons à développer des techniques qui permettent de dépasser ce stade. C’est essentiellement un travail mathématique. »

Voyages – « J’ai beaucoup voyagé dans le cadre de mon travail (Pakistan, Arabie Saoudite, Russier, Suède, Jordanie…). En recherche, on a beaucoup de congrés pour échanger les infos et communiquer nos resultats. »

Sept ans après… – « Quel souvenir je garde de ce premier séjour aux USA (dans le cadre du programme PIE) ? Peut-être ce jour de février où tout à coup (j’étais simplement entrain de marcher dans la rue avec un copain), je me suis rendu compte que je parlais anglais. » Ce que j’ai appris – « Au délà de l’anglais. j’ai acquis de la confiance. Subitement je me suis senti plus sûr et fier de moi. Après cette annéé, je n’ai plus eu peur de bouger, de tenter. »

Ma définition de PIE – « Une opportunité pour se découvrir tout en découvrant une autre culture. »

CHRISTELLE AVELAND

Année de départ avec PIE – 1993
Âge au moment du départ – 18 ans
Programme – Une année scolaire à l’Étranger
Destination – Randolph Center, Vermont, USA

1993-1994 – Terminale A, arts plastiques
1994-1998 – BTS commercial, puis spécialistion en communication.
1998-2001 – « Je suis partie un an pour travailler à Londres. Repartir à l’étranger me paraissait tout à fait naturelle après l’année de “ High school ”. Finalement, je suis restée à Londres plus longtemps. J’ai intégré la filiale française d’une société d’informatique (“ Computacenter ”) dans laquelle j’avais une activité commerciale. »
2002-2004 – 2 années à Philadelphie. « J’ai pris un congé parental. »

Actuellement – « J’ai réintégré la société pour laquelle je travaillais à Londres. J’ai un poste commercial à mi-temps à Grenoble et à Paris. »

Voyages – « J’ai beaucoup bougé aussi. Mais je suis toujours prête à repartir. » Sept ans après… – « J’ai choisi une classe d’art. Je me rappelle avoir été totalement surprise de voir à quel point les étudiants étaient créatifs et relâchés dans leur tête. En France, on osait moins se lâcher, c’était tout de suite l’angoisse de la page blanche. Après, j’ai retrouvé cet état d’esprit, exempt d’arrièrepensées un peu partout. Les Américains ont moins de quant-à-soi que les Français. »

L’apport – « Quand je suis rentrée, j’ai repris ma vie comme si de rien n’était, exactement là où je l’avais laissée. Je n’ai ressentie les effets du séjour que dans le temps. C’était comme un effet dilué, retardé. En fait, cela m’a donné un dynamisme, un ressort sur le long temre. Aujourd’hui encore, j’ai l’impression de profiter de cet allant extraordinaire. »

Définition de PIE – « Pour moi, PIE encourage une action exemplaire de découverte qui incite chacun à ne pas rester centrer sur soi, qui pousse à l’ouverture et à l’écoute. »

LEUR RENCONTRE

Christelle : « Quand je me suis inscrite au programme, j’en ai parlé à mon groupe de catéchisme. Ils m’ont dit : “Tiens c’est drôle, on connaît quelqu’un qui vient de revenir.” J’ai contacté ce quelqu’un. C’était Alan. On s’est rencontrés dans un café à Reims. Puis j’ai fait mon année. On s’est écrit. À mon retour, on s’est revus. Et puis voilà ! »

Alen : « On avait envie de prolonger l’expérience, de parler anglais. Quelque part on se sentait un peu comme deux expatriés. »

Christelle : « C’est peut-être plus l’année qui nous a rapprochés que cette rencontre qui a précédé mon départ. Par la suite nous avons continué notre route chacun de notre côté, pour les études, avant de nous marier en 1999. Augustin, notre fils, est né le 4 juillet 2001 ! Un signe, n’est-ce pas ? »

Article paru dans le journal Trois-Quatorze n°42