Nous sommes à trois jours de Noël et vous êtes encore en quête d’un cadeau ? Ne cherchez plus ! PIE vous propose cinq idées originales de cadeau (total ou partiel). Vous n’avez plus qu’à choisir !
OFFRIR DU RÊVE : UNE ANNÉE AU JAPON
Par Olivia, en charge de la région «Paris/Ouest» de PIE (depuis le bureau de Paris) – Ancienne participante Japon, promo «Toucan Turquoise» (2010-2011)
La grande majorité des jeunes Français ne savent pas que l’on peut partir vivre une année à l’étranger entre 14 et 18 ans.
Adresser à son enfant, son petit-enfant, son filleul (etc.) un message l’incitant à voyager, à voir le monde, à grandir —autrement dit, le faire rêver— c’est déjà une bonne chose ; l’orienter vers le bon projet, le bon organisme, afin de le rassurer et de rendre les choses possibles, c’est encore mieux ; mais être à l’initiative du projet en le soutenant financièrement et en faisant en sorte qu’il se concrétise, c’est bien entendu l’idéal. En leur offrant, le jour de Noël, une partie du coût du séjour ou en étant à l’initiative d’une cagnotte, vous transformez le rêve en réalité, vous le rendez atteignable.
Mes parents ont investi une partie de l’héritage de ma grand-mère dans mon séjour d’une année. C’était une belle idée. Les grands-parents n’ont pas toujours leur mot à dire en termes d’éducation et d’apprentissage. Participer à un tel cadeau est une façon pour eux de s’investir (ou de les investir). Le voyage/séjour est coûteux, au point parfois d’être inenvisageable. Et c’est bien souvent la somme de toutes les petites aides, qui le rend abordable.
Si vous me demandez de choisir une destination cadeau, sans hésitation aucune, je dirai « le Japon ». C’est un pays assez connu pour générer des images et des envies (un peu comme les États-Unis) et assez méconnu pour entretenir encore le rêve et pour nourrir le dépaysement. Au Japon, on s’attend en effet à être dépaysé, et on l’est ! Les jeunes n’y vont pas vraiment pour apprendre une langue, mais bien pour s’imprégner d’une culture dont ils sont fans (avec ses mangas, ses dessins animés, son passé féodal, ses figures, ses légendes, sa nourriture, etc.). Le Japon est un conte en soi, un monde rêvé. En tant que jeune et en tant qu’étranger, on le connaît uniquement à travers les images et les écrans, à travers la fiction, la Fantasy. Or, en partant, on pénètre dans ce rêve. On se retrouve donc avec un pied ancré dans le réel (le quotidien vécu) pendant que l’autre reste à flotter dans l’imaginaire, puisque là-bas le réel est onirique. Je ne me suis pas sentie forcément toujours bien au Japon (j’ai vécu des moments difficiles), mais je suis toujours restée émerveillée. Partir au japon, c’est rêver éveillé.
Ce que nous proposons c’est de participer au financement d’une année d’études sur un campus américain, avec la garantie pour l’adolescent qui en bénéficiera de s’instruire, de se faire des amis, de parler anglais, d’être valorisé, de s’enrichir, de se distraire, de se plaire, de mûrir, de grandir, de s’épanouir. Et j’en passe !
UNE ANNÉE SUR UN CAMPUS : L’INVESTISSEMENT PARFAIT
Par Meghan, en charge du programme PIE CAMPUS
Nous offrons tous un peu les mêmes cadeaux : un livre, des bonbons, des oreillettes, un pull ou des chaussettes, une trottinette, voire un vélo électrique… au final, beaucoup de choses périlleuses ou périssables.
De mon côté, je vous propose d’offrir à votre adolescent… un investissement ! Pas dans l’immobilier, pas dans un compte épargne… Non… Dans l’éducation !
Voyons voir.
Pourquoi fait-on un cadeau ? Pour faire plaisir et se faire plaisir, c’est un fait. Et le mieux pour y parvenir est d’être à la fois original et utile. Quand le cadeau s’adresse à un adolescent, on veut prioritairement qu’il :
> l’aide à réfléchir: nous proposons pour ce faire quelque chose de plus efficace qu’un puzzle ou qu’un « Escape Game » ;
> l’aide à apprendre : nous proposons quelque chose de plus interactif que des cours par correspondance ;
> l’aide à parler anglais : nous proposons quelque chose de plus efficace qu’une série en v.o. ;
> l’aide à communiquer avec le monde extérieur : nous proposons quelque chose de moins addictif qu’un portable ou que des “airpods” ;
> lui permette de voir du pays : nous proposons quelque chose de plus immersif qu’un simple voyage touristique ;
> l’encourage dans sa vie sociale : nous proposons quelque chose de moins fictif et de plus instructif que Snapchat et Instagram réunis ;
> le distraie : nous proposons quelque chose de moins répétitif que Tiktok ;
> l’aide à mûrir : nous proposons quelque chose de plus valorisant qu’une semaine au soleil ;
> le nourrisse : nous proposons quelque chose de plus léger qu’une boîte de chocolats et de plus durable qu’un bon repas ;
> le mette en avant, le fasse briller, le valorise : nous proposons quelque chose de moins futile qu’un bijou ;
> le rende fort : nous proposons quelque chose de mieux qu’un « abonnement à la salle » ou à un programme « Pilates » ;
> l’enrichisse : nous proposons quelque chose de bien plus sûr qu’un tirage ou qu’un grattage…
Ce que nous proposons, c’est de participer au financement d’une année d’études sur un campus américain, avec la garantie pour l’adolescent qui en bénéficiera de s’instruire, de se faire des amis, de parler anglais, d’être valorisé, de s’enrichir, de se distraire, de se plaire, de mûrir, de grandir, de s’épanouir. Et j’en passe !
UNE ANNÉE AU PAIR : UN CADEAU GIGOGNE
Par Kristin, ancienne participante au pair, est en charge du programme l’AMÉRIQUE AU PAIR de PIE
Bien souvent, la jeune fille qui part pour un séjour au pair, pense qu’elle s’envole pour un simple job à l’étranger et qu’à son retour, sa vie en France reprendra son cours normal. Elle n’a bien souvent aucune idée des retombées de ce séjour sur son parcours personnel, son bien-être et son avenir.
Le parent qui offre l’inscription au pair à sa fille (ou le parrain à sa filleule, etc.), n’imagine pas plus les conséquences positives de son acte.
En lui permettant de partir, il va, tout simplement et à tout point de vue, l’enrichir !
L’enrichir d’abord et avant tout linguistiquement, puisque l’heureuse élue sera bilingue à son retour. Elle aura appris l’anglais au contact de la famille et des enfants (ce qui est plus facile —car avec les enfants, on s’exprime souvent sans complexe et sans gêne—, et surtout plus efficace, tant au niveau de l’accent que de l’apprentissage du vocabulaire et des tournures courantes )… et elle complétera cet apprentissage de la langue quotidienne en suivant une formation et des cours plus académiques à l’université.
L’enrichir culturellement et socialement parlant, car son année lui permettra de découvrir et de comprendre tout un monde (pays, région, État, ville…) et de s’intégrer au cœur de la vie de tous les jours (famille et cité).
L’enrichir professionnellement puisqu’elle aura été formée pendant toute une semaine à New-York (à l’occasion d’un workshop, plus particulièrement orienté sur les métiers de l’enfance).
L’enrichir financièrement enfin, puisque la jeune fille sera rémunérée à hauteur de 900 dollars par mois (tout en étant nourrie et logée) et qu’elle reviendra de ce séjour particulièrement formateur, avec plus d’argent en poche qu’à son départ… le tout en ayant profité d’une semaine de formation, de visites et de découvertes, tous frais payés, au cœur de Manhattan !
Mais, ce que ce cadeau gigogne contient de plus beau, c’est une famille ! Une famille, de l’autre côté de l’Atlantique, qui va ouvrir sa maison et son foyer, offrir un cadre extrêmement sécurisant, et transformer petit à petit la nounou, en sœur, en amie, en confidente… voire en « troisième parent ». Les liens tissés avec les enfants en bas-âge perdureront, et cette famille, au départ provisoire, deviendra à n’en pas douter une famille et un second foyer pour la vie.
Eh oui ! En offrant (ou en participant à) une inscription au pair, vous offrez tout cela d’un coup !
J’ai personnellement été jeune fille au pair. Pendant l’année, je m’étais cassé une dent et je n’avais pas les moyens de la remplacer. Eh bien, ma famille d’accueil m’en a fait cadeau. Je l’ai toujours, je l’ai pour la vie. Elle est là, en moi, comme une trace de mon échange et de mon partage avec cette famille.
UN VRAI CONTE DE NOËL : L’ACCUEIL
Par Léa, en charge de la région «Nord/Est» de PIE (depuis le bureau de Paris) – Ancienne participante « Échange Canada », promo « Caribou Corail » (2012-2013)
Je constate qu’on a gardé le meilleur pour la fin.
Qu’y a t-il de plus beau en effet que de découvrir, sous le sapin de Noël, un jeune étudiant étranger : on tient là le présent parfait !
Parfait pour vos enfants d’abord, à qui vous offrez un somptueux cadeau : un « frère » ou une « sœur » qui vient d’ailleurs.
Parfait pour vous, parents, qui vous lancez ainsi, et à moindre frais, dans une aventure qui à certains égards se rapproche de l’adoption. Certes, il faudra assurer le gîte et le couvert de l’heureux élu, mais on sait tous que quand il y en a pour un, il y a en a pour deux (etc.), et que l’effort ne sera de toute façon consenti que sur une période donnée (maximum 10 mois !). On sait aussi —ou on devine— que les joies en retour seront immenses : de la présence, de la chaleur, une destination de vacances assurée pour l’année suivante (quelque part entre l’Australie, le Canada ou la Thaïlande), et une relation quasi parentale établie a priori pour la vie !
N’oubliez pas non plus que le cadeau est double ! Car à l’autre bout du monde, c’est à un jeune en mal de famille et dans l’attente d’être choisi, que vous adressez le plus beau des messages. Imaginez-le seulement qui découvre dans ses souliers, un e-mail annonçant son placement dans un « petit village de France ». Au final, ce ne sont que joie et bonheur que vous offrez.
Oui, « L’accueil », c’est bel et bien le conte de Noël parfait !
Attention cependant : une fois que vous aurez choisi votre enfant, il vous faudra, pour compléter la crèche, trouver un âne et un bœuf en chair et en os… Et là —dans la mesure où PIE ne pourra ni vous venir en aide ni assurer le suivi—, cela peut devenir plus compliqué !
LA CERISE SUR LE CADEAU
Par Gladys, en charge de la région «Sud» de PIE (depuis le bureau d’Aix-en-Provence) – Mère d’une participante «Départ», mère d’accueil et mère d’un fils qui s’est installé en Australie
Non Léa, le meilleur est encore à venir !
Il se trouve que PIE a créé, il y a peu, un nouveau programme de 12 semaines, qui combine à la fois le « départ » à l’étranger et « l’accueil » d’un jeune étranger. Cet échange, au sens propre du terme, se présente donc comme une combinaison de deux des cadeaux dont nous avons parlé plus haut. D’un côté, vous offrez 6 semaines de découverte et d’apprentissage à un jeune adolescent et, de l’autre, vous offrez à votre famille une aventure humaine incomparable.
Il se trouve que la réciprocité de l’échange a permis à PIE de réduire de façon drastique le coût d’un tel séjour, lequel devient tout à fait raisonnable, eu égard notamment au fait que l’échange se fait avec un pays océanien, là-bas aux antipodes.
L’Australie, dans l’affaire, c’est un peu « la cerise sur le cadeau », car cette destination reste magique sur bien des points : l’Australie est immense ; l’Australie est encore sauvage (avec sa flore et sa faune unique, avec ses marsupiaux et ses coraux) mais elle est en même temps moderne et confortable à souhait ; à l’image de son école —où l’on porte l’uniforme—, elle est restée un brin british et traditionnelle, mais elle est avant tout cool et décontractée. L’Australie est surtout lointaine, et la distance qui nous sépare d’elle engendre une durée de déplacement synonyme d’exotisme et d’excitation, que l’on ressent dès l’embarquement à Roissy, et qui, parce qu’elle nous rappelle les longs voyages d’antan, ne sont communs à aucune autre destination. Ce que le jeune à qui vous offrirez cet échange ressentira et vivra là-bas, il ne le vivra et ne le ressentira nulle part ailleurs.