J’ai appris un vendredi après-midi que l’on m’avait trouvé une famille et que mon avion décollait le lundi matin. Il a fallu filer vite sur Paris. J’ai fait ma valise en trois heures, et je peux vous dire que ça n’est pas une chose facile. J’avais toujours l’impression de ne pas en prendre assez, et finalement j’en ai pris beaucoup trop. (…) À l’aéroport de Chicago, j’ai été plutôt surpris. On m’avait dit que ce serait pénible, que tout le monde me casserait les pieds. Moi, je suis tombé sur une douanière super, très sympa. J’ai apprécié son : «Welcome to the United States sweetheart. » (…) Je n’ai jamais été « homesick ». Enfin, en y pensant, je dois avouer que mon chien me manque. (…) Mes « parents » sont très pratiquants ; comme beaucoup de gens ici. D’ailleurs, ils sont très tolérants. Je les accompagne régulièrement à la messe le dimanche. Je peux vous dire une chose. C’est une sacrée expérience. Pour vous donner une idée, l’église où l’on va a son site internet et sa station de radio ! (…) Jusque-là aucune remarque déplaisante sur la France. Au contraire. Avec moi les gens sont très agréables. J’aimerais bien que tout le monde vive la même expérience que moi. Ça aiderait à lutter contre tous les stupides préjugés qui circulent sur les États-Unis. Les gens que j’ai rencontrés jusqu’ici ont une grande ouverture d’esprit. Ils ne sont pas tous obèses et pas tous obnubilés par la bouffe et dopés au coca-Cola.
Alex, Pulaski, Tennessee
Une année scolaire aux USA