Comme un manque

Je suis parti au Mexique, il y a trois ans maintenant, et j’y suis retourné cette année. Et là, tout à coup, à l’occasion de ce retour, j’ai eu l’agréable sensation de me retrouver devant la porte de ma maison. Une maison qui me manquait. Étrange sensation. En soi, le Mexique ne me manque pas ; mais Uriel, Mama et Edgar me manquent… et boire de la bière et manger des tacos à 4 heures du mat me manquent aussi, tout comme Mante et ses rues sales, et sa préparatorio.

Je n’ai jamais remercié PIE. Je n’en ai jamais ressenti le besoin, ni pendant les trois cents jours de mon séjour ni même après. Je vous avais oubliés. Mais aujourd’hui, je salue amicalement PIE, je remercie l’association pour ce qu’elle m’a permis de faire et lui souhaite de continuer à être ce qu’elle est. Aujourd’hui, j’aimerais tant redevenir un participant.

Benoit / Un an au Mexique en 2003