Demain, je rentre en France. En partant trois mois, je pensais juste changer d’air. J’avais tort. En trois mois, je me suis fait des amis, je me suis ouverte aux autres, j’ai mûri, j’ai surmonté mon problème de timidité. Petit inconvénient : je pars au moment où je commence à prendre mes repères. Rien de grave dans la mesure où je considère ce voyage comme un voyage de repérage.
Je reviendrai ici et je deviendrai prof de français.
Je crois bien qu’il s’agit là de la deuxième meilleure idée de ma vie. La première meilleure idée étant, bien entendu, d’être venue jusqu’ici !
Lucile / Trois mois en Australie