C’est dur parfois d’attendre son placement. On doute de tout et, sans raison, on se met à douter surtout de soi… Jusqu’au jour où…
Cyrielle, Capitan, New Mexico
Une année scolaire aux USA
Image : deux participantes PIE au stage “Départ” à Paris
2003 : le mois de juillet est arrivé et toujours pas de placement. J’attendais déjà depuis un moment et je commençais vraiment à m’impatienter. Pourquoi certains étaient placés et pas moi ? Je le vivais vraiment mal. Ne pas savoir quand vous allez partir et où vous allez vivre, c’est plutôt stressant. Je crois que j’ai tout vécu, de l’espoir à la frustration en passant par le désespoir et l’énervement. Me sentir impuissante, c’est cela qui fut le plus difficile. Vous ne pouvez rien faire sinon attendre, encore attendre, toujours attendre. Août est arrivé, avec son lot de complications liées au changement de procédure pour obtenir le visa. L’attente au téléphone pour joindre l’ambassade. Et toujours cette incertitude. Le 3 septembre, je n’étais toujours pas placée. Je suis allée au stage de préparation à Paris. C’était génial, mais frustrant (on reste et tous les autres s’en vont). Mais je garde de ces trois jours un souvenir inoubliable.
Vous ne pouvez rien faire sinon attendre, encore attendre, toujours attendre… et août arrive, avec son lot de complications…
Enfin, dans la semaine qui a suivi, ma responsable régionale m’a appelée pour m’annoncer que j’étais placée. Quel soulagement. Quatre jours plus tard je mettais le cap sur le Nouveau Mexique. C’est là que je suis maintenant, dans ma nouvelle maison, ma nouvelle vie. Tout finit toujours par s’arranger. Il ne faut jamais désespérer.