Avant je lisais Trois Quatorze en rêvant ; maintenant je le lis en pleurant. Et je pleure beaucoup. La nostalgie bien sûr, mais la fierté aussi. Je crois que je pleure de bonheur. Je n’ai jamais pu expliquer aux autres pourquoi j’étais partie et ce que j’avais vécu. Et j’ai su pourquoi récemment, à mon dernier cours de philo. Le bonheur ne peut être enseigné : il n’existe que par la confrontation réelle avec le monde et les autres. Je vous livre ces mots laissés par un de nos profs à tous ses élèves : “ Whatever you do / Now or later / Big or small / Loud or quiet / Whatever you do / Don’t worry / Wether near or so far / I know you’ll be great / You’re already are (extrait du livre offert pour la graduation).“ Je sais que je n’ai pas perdu mon année.
Maelle, Un an aux USA en 2007