Dans le dernier numéro, je vous avais écrit. Je voulais partir à tout prix. Finalement j’ai demandé à ma mère. Mais elle n’a pas voulu. Elle ne m’a pas prise au sérieux. C’était la dernière année où c’était possible (avec PIE en tout cas). Alors j’ai arrêté de penser à tout ça. Maintenant je suis en terminale. Ça va beaucoup mieux. Mais qu’est-ce que j’aurais aimé partir. Qu’est-ce que j’aimerais y être, là-bas, aux USA. De toute façon, un jour je partirai, un jour j’y serai. J’en rêve depuis trop longtemps. Pas pour une visite. Pour y vivre. Merci à PIE de m’avoir transmis cette volonté de me construire… Ailleurs.
Raphaëlle