Avril. Les derniers flocons se mettent à fondre. On aperçoit l’herbe. Le soleil et les averses reviennent sur les montagnes vertes. Je sais bien que tout cela sonne bucolique et stupide, mais après six mois d’hiver et des tempêtes de neige qui se sont suivis en file indienne et des températures qui n’ont cessé d’osciller entre -10 et -40, qu’est-ce qu’on est heureux de pouvoir attendre le school bus sans avoir les cheveux qui gèlent.
Juliette. Westfield, Vermont – Avril 96