Ils étaient tous étonnés que je veuille partir si loin et aussi longtemps. Ça se comprend. Ce genre de projet, bien qu’il soit de plus en plus à la mode, reste encore assez méconnu.
Deux mois : je n’ai pas encore eu le temps de me demander ce que je faisais ici. J’y suis, tout simplement. C’est vrai que ma famille et ma petite amie me manquent, et que j’ai traversé des moments durs depuis le début, mais finalement moins que ce que je pensais. Je vis à trois-quarts d’heure de Rotorua, la ville où je vais à l’école. J’ai beaucoup de contacts avec ma famille d’accueil. Ils sont très sympas, je me sens très proche d’eux. Ils sont fermiers. J’adore les animaux, alors je dois dire que je suis très bien tombé — sur la photo que je vous envoie, je trais une vache. Rotorua est une des villes où il y a le plus de Maoris. Je prends beaucoup de plaisir à découvrir cette extraordinaire culture. J’ai d’ailleurs choisi « Sculpture maori sur bois » comme une de mes cinq matières scolaires. Je ne regrette pas d’être parti. Merci PIE.
William, Rotorua, Un an en Nelle-Zélande