Les cours ? Elle les trouve faciles et réussit à décrocher des A. Les amis ? Elle dit qu’elle n’en a jamais eu autant, que les Américains sont hospitaliers chaleureux et ouverts. Dans sa petite ville, elle connaît tout le monde, elle est invitée à toutes les fêtes, tous les matchs, tous les anniversaires. La famille ? « Adorable », nous dit-elle. Chacun de ses coups de téléphone est une bouffée d’air. Elle est heureuse, ne s’ennuie pas, progresse en tout, fait du sport, de la danse, du théâtre, du dessin. Et, en plus, elle a un boy friend. Il paraît qu’en matière de galanterie, les Français sont loin derrière les Américains, qui eux sont « si craquants ». Quand ma fille me dit que « (sa) décision de partir un an a été la meilleure qu’elle ait prise de sa vie », je ne peux qu’être heureuse, et fière aussi —bien qu’elle me manque vraiment— de la voir ainsi affronter la vie. Son départ m’a demandé quelques sacrifices, mais je sais que je lui ai fait le plus beau des cadeaux.
Mère de Julie, participante « Un an aux USA »