Arthur, Otaki
Un an en Nouvelle-Zélande
Je leur ai dit : « Je veux partir un an aux USA ! » Et là j’ai été très surpris de la réaction de mon père. Je n’avais pas fini ma phrase qu’il est parti sur l’ordinateur. Cinq minutes après, il est revenu et il m’a répondu : « J’ai trouvé une association qui a l’air intéressante : PIE. Il y a une réunion d’information dans deux semaines. Maintenant, c’est à toi de juger si tu te sens motivé pour vivre une telle expérience. » Suite à la réunion d’info, je me suis senti plus motivé que jamais. J’ai commencé à lire Trois Quatorze tous les jours, et je me suis inscrit. Quand j’ai apposé ma dernière signature sur le dossier, je me suis dit : « Voilà, l’an prochain, tu pars aux États-Unis. » Et puis vers le 25 août, cinq jours avant la date fatidique, je n’avais toujours pas de famille. PIE m’a appelé et j’ai compris que pour les USA, c’était mort. Avant de raccrocher, l’association m’a proposé plusieurs options, dont celle de partir en Nouvelle-Zélande. Je ne sais pas pourquoi, mais l’idée m’a plu : l’aventure était autre, mais j’ai senti comme une attirance (je précise qu’il m’a fallu une semaine avant de dire « oui », le temps, en fait, de faire le deuil des États-Unis). Le 15 septembre, PIE m’a appelé pour me dire qu’ils avaient trouvé une famille d’accueil et un lycée néo-zélandais pour moi. C’était un soulagement ! Je ne regrette pas du tout d’avoir changé de pays. La Nouvelle-Zélande est un pays qui me correspond parfaitement, mon intégration s’est faite très rapidement, au sein de la famille comme au sein du lycée, et cette année est une des plus cools et des plus belles de ma vie !