Mélanie, Pontevedra, Galicia, Un An en Espagne

Ici, ce n’est pas trop différent de la France et pourtant l’adaptation n’est pas si facile (mais c’est pareil pour tout le monde, non ?). J’ai des moments de vrai galère, mais je me dis toujours que dans cette galère je ne suis pas seule (n’est-ce pas ?). C’est bête mais ça m’aide. Au fait, j’espère que ceux d’Hawaii se marrent et que ceux du Canada n’ont pas trop froid… Les gens sont tous très sympas avec moi. Il y a encore quelques mois, je me disais « Qu’est-ce que je vais faire là-bas ? » ; maintenant j’ai la réponse : je vis. Tout simplement, je vis. En ce moment je suis dans une boîte de nuit : musique espagnole, ça crie, ça chante, ça rit. De là où je suis, je vois ma soeur d’accueil qui me fait un clin d’oeil, et des copains du bahut qui me saluent. Je vais aller les retrouver, alors je vous laisse.
Et vive PIE, et vive Béné, et vive l’Espagne, et vive nous !

Mélanie, Pontevedra, Galicia
Un an en Espagne en 97-98