Le premier jour lorsque tu arrives à la « High school », tu es assez choquée, car tu découvres que le « melting pot » américain, c’est les « blacks » avec les « blacks »… les « blancs » avec les « blancs », les hispaniques avec… Personne ne se mélange. Dans la cour, il y a des clans de couleurs et de cultures. Difficile de comprendre ce côté des Américains, eux qui se disent ouverts, et qui ont mené tout au long de leur histoire de nombreux combats contre la discrimination raciale ! Mais je crois que ce problème est assez typique de la Floride. Le premier jour, au moment où j’ai fait mon inscription à l’école, on m’a demandé ma « race ». C’est tout de même fou que dans une école publique — un lieu où tout le monde est censé recevoir la même éducation, ils classent les gens par couleurs !
Il m’est arrivé plusieurs fois de parler avec des élèves « blacks », et à chaque fois, cinq personnes au moins ont appelé ma « host mum » pour raconter des histoires à dormir debout entre moi et l’élève en question.
Sinon — et pour faire un petit tour d’horizon des personnes qui peuplent ma « High school » — on a : les blondes-cheerleader-je-me-la-pète-à-fond-les-ballons ; les obèses-qui-sela- racontent-un-petit-peu (mais moins) ; les blondes-obèses-qui-se-croient-trop- belles (et sans être un poil méchante, c’est hypra drôle) ; les footballeurs américains-qui-portentleur maillot-de-foot-tous-les-jours-de-game ; les gothiques-très-très-extravagants… et puis il y a tous les autres qui ne sont pas si différents des Français, mais qui, pour la plupart, ont un style vestimentaire pitoyable !
Marine, Live Oak, Floride
Une année scolaire aux USA