J’aimerais que les futurs participants sachent que cette année est mille fois plus dure qu’on ne l’imagine avant de partir. Ici, aucun des jeunes ne me parle vraiment. C’est juste : « Bonjour » et « Comment ça va ? », puis ça s’arrête là. Pourtant, je ne suis pas fermée. J’essaie de leur parler. Les seules personnes avec qui je sympathise sont les profs. Je ne m’entends pas avec ma famille d’accueil et je n’ai pas d’amis. Le bilan est donc plutôt triste. Je voudrais rencontrer d’autres étudiants étrangers, car ce sont les seules personnes qui me comprennent. Je ne veux pas rentrer en France, mais je n’attends que ça. Je me doute bien que ce n’est pas la bonne attitude à adopter, mais il n’y a pas beaucoup de personnes pour m’apporter du soutien. J’espère que vous allez publier ce message. C’est utile de considérer le côté dur de l’année.
Jeanne-Rachel, Warwick, Rhode Island
/ Une année scolaire aux USA