Les fêtes arrivent et la même question revient sur le tapis, de façon chaque fois plus criante. Il y a quelques jours, c’est quelqu’un de ma famille qui me l’a posée. « Dis, tu ne te languis pas de Sylvain ? » Si se languir, c’est penser tous les jours à Sylvain, alors oui je me languis. Si se languir c’est parler très souvent de lui, alors oui je me languis. Si se languir c’est regretter qu’il soit parti, alors non je ne me languis pas.
Michèle et Christian, parents de Sylvain