Il y a vraiment du décalage dans les relations au téléphone. Quand Laure nous a appelés, excitée et enthousiaste, après les deux jours de stage à Paris, ses soeurs pleuraient au bout du fil. Nous avons été obligés de mettre un terme à la conversation, pour ne pas entamer le moral de Laure.
Non, le meilleur est vraiment dans les lettres. Celles-ci sont un vrai plaisir : on y pose ses pensées et ses sentiments profonds. Je crois que nous nous en sommes dit davantage pendant ces quelques mois que nous ne nous en serions dit en vivant les uns à côté des autres. Et puis on peut relire, peser les mots, mesurer le chemin parcouru.
Mère de Laure / Un an au Canada.