Peut-etre que j’ai de la chance

Peut-être que j’ai de la chance d’habiter avec les Panis. Les Panis sont bons et s’occupent de moi très bien. Ils me donnent le conseil quand je perds courage (verbe : perdre courage). Ils me conduisent faire plein d’activités : cueillir des pommes au jardin, apprendre le jazz, la nage, regarder les films au cinéma. Si je veux, ils ont le temps. Je les aime.
Je crois qu’ils m’aiment aussi. Au lycée les amis sont sympas et bons, quoique je ne comprends pas tout quand ils parlent. Quand le prof enseigne, là, je ne comprends rien. Mais bien sûr je suis sérieuse avec ça.
J’ai appris les différence entre mon pays et le vôtre. Par exemple dans votre pays pour saluer il y a le baiser. Moi, en arrivant j’étais timide par rapport à ça, car en Thaïlande le respect c’est de ne pas se toucher entre hommes et femmes. Mais, maintenant je sais qu’il faut vivre à Rome comme à Rome.
J’espère que ma lettre n’est pas dure à comprendre. En tout cas, quelle dure lettre pour moi !

Suphrasirim, Thaïlandaise / Un an en France / Famille Panis.