Progrès – pauline, shenyang, un an en chine

agrave; tout bout de champ, parce que je n’avais pas la moindre notion de chinois ; à présent je converse avec ma mère : Comme quoi ! Ma famille est adorable, ils m’ont adoptée d’emblée ; à l’université, l’ambiance est vraiment excellente ; et je suis tres indépendante. J’apprends le tai-chi-chuan et le kung-fu, et le billard avec mes copains japonais, coreens, russes… Je joue du piano, quand je ne vais pas faire du shopping dans l’un des immenses quartiers commerciaux de Shenyang (je commence à me débrouiller pas mal en marchandage). Je deviens fan des films de kung fu, de la techno chinoise et des matchs de foot que je regarde avec mon père ; je me tape des Chine / Oman ou des Chine / Ouzbekistan, c’est nul, mais 10000 fois mieux qu’un France-Brésil… Bref, j aime ce pays, ca ne ressemble à rien de ce qu on peut imaginer, ça se vit ; les gens sont tres intéressants, pas du tout à genoux – devant la culture occidentale – pas superficiels, curieux. Gros bisous de mon coin de bonheur.

Pauline, Shenyang / Un an en chine