Le grand saut, je m’y étais préparée…
Mais quand j’ai débarqué (c’était en pleine nuit), j’ai compris que quoiqu’on fasse on est jamais prêt… Car la réalité, dans ce cas là, dépasse la fiction. Il faut dire que Dallas, la nuit, c’est un truc magique et inoubliable. Dans la voiture, j’avais du mal à me concentrer sur ce que me disaient mes parents d’accueil ; j’étais attirée, aimantée par l’extérieur : les lumières, la nuit, les buildings. A un moment ; on s’est arrêtés dans une station pour boire un Coca. C’était mon premier Coca US ; c’était le même qu’en France et pourtant, je vous jure, il était différent. Plus tard, à l’école j’ai avancé de découverte en découverte : le softball, l’anglais, l’accent, la manière de vivre… ; et, à l’extérieur, de surprise en surprise : voiture, shopping, fast food, coutumes. C’est dur d’expliquer tout ce que j’ai pu découvrir. Maintenant, le temps a passé et j’ai parfois du mal à réaliser que je suis aux États-Unis.
Sarah, Colbert, Oklahoma
Une année aux USA en 97-98