Il me semble de plus en plus difficile de vous décrire mon expérience, car je suis dans une phase ou je renforce les liens avec « mes » familles, mes potes et les « exchange students ». Je fais des rencontres extra, mais qui n’ont aucun intérêt pour vous. J’habite maintenant dans une autre zone de Naples, très belle et plus tranquille. Je regrette un peu le centre ville. Les pizzaiolo et les alternatifs sont remplacés par les mamies, avec leurs chiens et avec leurs crottes. Je découvre la joie des transports en commun : la cohue, la gratte pour entrer le premier dans le bus, l’odeur, etc. (malgré tout cela, les Napolitains des transports en commun restent toujours moins déprimés que les Parisiens) ! À Naples, le carnaval touche à sa fin, la rue se calme un peu, les enfants arrêtent de lancer des oeufs sur les passants.
Mon école est extra. Je participe à plein d’activités et les profs sont sympas et relax. Faudrait envoyer nos profs français faire des stages à Naples, ça leur ferait le plus grand bien ! Hier, par exemple, on a été skier avec le prof de religion. C’est la première fois de ma vie qu’on me dit que je skie bien. Il faut dire que les Napolitains sur les skis, c’est pire que les Bretons ! Je vous raconte pas le spectacle. Le retour à Naples était marrant, le prof de religion avait abusé du « sang du christ ».
Sarah, Napoli / Un an en Italie