Trois ans après avoir passé une année dans une High School en Georgie, Octave choisit de revenir étudier aux États-Unis, via le programme PIE CAMPUS. Il s’implante dans le Midwest, du côté de Saint-Louis, Missouri. Son université et sa nouvelle vie lui offrent de vraies opportunités, dont il apprend à profiter : variété de cursus, Major et Minors, clubs, rencontres…
Octave, Saint-Louis, Missouri
Études universitaires aux États-Unis avec PIE CAMPUS
En 2023, j’ai décidé de partir aux États-Unis pour poursuivre un BBA (Bachelor en Business Administration) à Webster University, dans le Missouri. Cet État du Midwest américain incarne, selon moi, la quintessence de la culture américaine rurale : une population accueillante, une cuisine généreuse et riche, et une véritable passion pour le sport.
Mon université se trouve à Saint-Louis, dans le Missouri, à l’extrémité Est du “Show-Me State”. La vie à Webster est agréable. J’ai rapidement découvert tout ce qu’une université américaine a à offrir. L’université c’est d’abord un lieu de vie : on y dort, on y mange et on y étudie. L’université c’est votre maison, votre foyer. C’est aussi un terrain de jeu où vous vous retrouvez entre amis, où vous faites du sport, où vous pouvez profiter de toutes les infrastructures mises à disposition pour vous détendre : salle de jeux, piscine, sauna…
Ce que propose Webster est extraordinairement diversifié. L’université accueille de nombreux étudiants étrangers. J’ai rencontré des Japonais, des Chinois, des Indiens, des Népalais, des Espagnols, des Allemands, des Brésiliens, des Ghanéens, quelques Français, et bien sûr beaucoup d’Américains (après tout, on est chez eux). Pour moi, cette première année a été riche en rencontres. Dès la semaine d’orientation, je me suis constitué un groupe d’amis avec un Allemand et deux Américains.
Depuis mon arrivée à Webster, j’ai créé un club de cuisine, pour lequel nous recevons un financement de 1000 $ par semestre.
Ici, la variété de cursus proposés est impressionnante. On peut étudier le business, mais aussi la littérature, les sciences, la communication, le graphisme, le théâtre, etc. Le système américain fonctionne de la manière suivante : on sélectionne une “Major” (en l’occurrence, j’ai choisi “Business Administration”), puis on suit et on valide des matières spécifiques à cette “Major”. Pour être diplômé, il faut également valider des “Skills” (une sorte de tronc commun). Bien entendu, la “Major” prend bien plus de temps à valider que les “Skills”. Enfin, on peut également (mais ce n’est pas obligatoire), choisir un “Minor”, soit dans un domaine proche de sa “Major”, dans le but d’approfondir des notions annexes à son domaine d’études principales, soit dans un domaine éloigné, histoire de se diversifier. Moi, j’ai décidé de suivre deux “Minors” : une en marketing et une en entrepreneuriat. Les choix sont variés et les conseillers sont là pour nous aiguiller.
L’atout majeur des universités américaines réside dans les opportunités qu’elles offrent. Depuis mon arrivée à Webster, j’ai créé un club de cuisine pour lequel nous recevons un financement de 1000 $ par semestre. Il y a plus d’une trentaine de clubs à Webster. Chaque club doit avoir une “constitution” (sorte de statuts) qui respecte le règlement intérieur de l’université, un président et un trésorier. Chaque mois, nous devons rendre compte de nos dépenses à la “Student Organization”.
J’ai également aidé un professeur à préparer ses cours et j’ai rejoint un cursus d’honneur de l’université qui me permet de mener une recherche dans un domaine de mon choix avec un budget dédié. J’ai trouvé un travail en tant que RA (Resident Assistant) pour l’année prochaine. En tant qu’étudiants, nous recevons régulièrement dans notre boîte e-mail des offres d’emplois sur le campus. Il est donc assez facile de décrocher un Job, ce qui est très bénéfique, car d’un côté, ça permet de gagner de l’argent et donc de réduire le coût des études, et, de l’autre, ça nous donne de l’expérience et ce n’est pas négligeable pour le CV. Dans certains cas —si on travaille à la piscine par exemple— il faut obtenir des qualifications spécifiques comme le secourisme. Ces formations sont alors entièrement prises en charge par l’université.
J’insiste sur ce point : les universités américaines mettent en place un suivi très poussé et offrent de nombreuses opportunités aux étudiants.
Il me semble toutefois important de parler des difficultés que j’ai rencontrées cette année. La vie en communauté, bien que riche et stimulante, peut aussi laisser bien peu de place à l’intimité. La cohabitation dans la chambre peut parfois être difficile. Partager sa salle de bain avec trois autres personnes (en l’occurrence trois autres garçons) s’avère parfois un peu compliqué : la propreté de la pièce s’en ressent… La nourriture française manque également… Beaucoup craignent de prendre du poids, mais moi, personnellement, j’en ai perdu… Les mêmes causes produisant d’autres effets !
Changer requiert un temps d’adaptation, de remise en question, mais procure au final des joies, fruits de l’apprentissage, de la persévérance, de la découverte et de la connaissance.
Il faut prendre le temps de profiter de cette aventure pour voyager. Pendant les vacances, je suis parti à Boston et j’ai adoré la ville. J’ai aussi eu l’occasion de parcourir Chicago, Nashville, Miami, Atlanta, Springfield, et Columbia. Je suis allé voir un match de football américain à Columbia, dans le Missouri, à l’université de Mizzou (une très grande université américaine). Je recommande à tout le monde d’élargir sa vision de l’Amérique et du monde en profitant de cette chance unique de pouvoir étudier aux États-Unis.
Changer requiert un temps d’adaptation, de remise en question, mais procure au final des joies, fruits de l’apprentissage, de la persévérance, de la découverte et de la connaissance.