Au moment de s’inscrire au programme PIE CAMPUS, beaucoup se posent des questions relativement à leur intégration, à leur compréhension du système universitaire —tant au niveau des cours que du quotidien— et s’inquiètent de savoir s’ils parviendront à se faire une place au sein de leur futur campus : Comment choisir mes cours ? Que se passera-t-il si le planning ne me convient pas ? Qui m’aidera si je ne comprends pas ? Comment me débrouiller pour m’installer sur place, pour m’inscrire à des activités, etc. ? Le bref bilan de Luca —suivi de deux courts témoignages (Luca et Arthur)— sont éloquents et rassurants, car les intéressés, qui se sont posées toutes ces questions avant le départ ont, dans les jours ou les semaines qui ont suivi leur arrivée dans leur université, été largement rassurés.
L’avis de Luca – Entretien et avis
3.14 — L’accompagnement de PIE avant le départ (dossier, explications, etc.) a-t-il favorisé ton intégration ? Si tu devais mettre une note sur 5 ?
⭐ ⭐ ⭐ ⭐ ⭐ — Luca — « Il se trouve que j’avais un ami qui était parti avec vous et que j’ai rejoint sur le campus en Californie. Donc ça m’a beaucoup aidé. Mais en dehors de ça, PIE a été très efficace. Tout était net et clair dans le processus de préparation au séjour (explications, attentes…)»
3.14 — Qu’en est-il de l’accueil sur le campus ?
⭐ ⭐ ⭐ ⭐ ⭐ — « Dès qu’on arrive on est aussitôt pris en charge. On n’a pas vraiment à chercher de l’aide… c’est l’aide qui vient à vous. Des étudiants vous demandent s’ils peuvent vous renseigner, vous épauler, vous guider (autant pour vous faire découvrir le campus que pour vous aider dans les démarches administratives). C’est précieux. Il y a un week-end d’intégration avec des jeux, des animations, des explications, etc. C’est très bien fichu. »
3 .14 — La mise en place des matières et des cours ?
⭐ ⭐ ⭐ ⭐ — « Mon cas est particulier, car j’ai intégré le campus américain après deux ans d’école en France, donc ça compliquait les choses au niveau des validations de crédits. Ça laissait une petite part d’incertitude. Même aujourd’hui, je bataille encore un peu avec ça. Il faut faire preuve de patience. Mais pour ceux qui arrivent en début de cycle, cela me semble très simple. Au niveau de la mise en place du calendrier des cours, c’est très bien organisé également. Passé le petit temps de compréhension du système et du principe des pré-requis, qui dure un petit semestre, tout roule assez facilement. »
3.14 — Qu’en est-il de l’aide au niveau de l’administration ?
⭐ ⭐ ⭐ ⭐ ⭐ — « Là c’est du top niveau. À chaque fois que j’ai consulté l’administration pour un problème, je suis ressorti avec une solution. Au-dessus du bureau, y’a un panneau : « Coach pour la réussite des élèves », c’est tout dire ! Et c’est vrai qu’ils font tout pour aider. Et en plus, ils sont souriants ! On ne voit pas ça du tout dans les écoles en France. »
314 — Qu’en est-il du logement ?
⭐ ⭐ ⭐ ⭐ ⭐ — « Je suis dans le nouveau bâtiment. Le meilleur paraît-il. Je n’ai pas à me plaindre. C’est commode, facile, assez spacieux. Le cadre est vraiment réconfortant. Je me suis vite senti chez moi. Mais je sais qu’il y en a pour qui c’est plus dur au niveau du confort. »
314 — Qu’en est-il de l’intégration sociale ?
⭐ ⭐ ⭐ ⭐ — « J’ai fait la bêtise au début de rester avec les Français, en me disant « Commençons comme ça, et après j’élargirai mon cercle ! » Mais, en fait, c’est un mauvais calcul. Car entre Français on reste très sectaires et, au final, on se ferme des portes. Donc ça n’aide pas ! Le mieux c’est de chercher tout de suite le contact avec les Américains et de tout faire pour piger leurs codes. Il faut sortir le plus vite possible de sa zone de confort. L’université propose une tonne de choses et d’activités, c’est donc assez facile. Bientôt je vais trouver un job, donc ça m’aidera au niveau des rencontres. »
314 —Et l’intégration purement scolaire (cours, classes) ?
⭐ ⭐ ⭐ ⭐ ⭐ — « On a le sentiment, ici aux États-Unis, que les enseignants ne subissent pas leur travail, qu’ils sont vraiment là par pour vous aider à avancer, et que votre réussite en tant qu’étudiant est leur objectif premier et prioritaire. Le relationnel est beaucoup plus développé, l’échange est possible. Ça enlève du stress. C’est un point très positif de ce système éducatif. »
3.14 — Pour conclure, après 6 mois sur place, quelle note globale donnerais-tu à ta propre intégration sur ton campus ?
⭐ ⭐ ⭐ ⭐ — « On peut dire que, globalement, ça s’est passé facilement et sans forcer. J’ai ressenti une telle bienveillance autour de moi et à tous les niveaux que le processus d’intégration a été grandement facilité. Maintenant l’intégration, l’adaptation à un nouveau lieu, est toujours une épreuve, un changement. Il faut prendre un peu sur soi. Le début n’est jamais simple. D’autant que, quand on part étudier à l’étranger, il y a la question de la distance et de la maîtrise de la langue qui vient compliquer l’affaire. C’est pour ça que je ne mets pas 5 étoiles. Je considère de toute façon que je suis encore dans un processus d’intégration. Donc, ça viendra. »
Deux témoignages
Par Arthur, étudiant PIE Campus Troy University, Alabama — Mon installation s’est très bien passée, je me suis très vite et très bien intégré. Je suis logé dans le bâtiment des étudiants internationaux. Certains de mes colocataires sont bruyants, je vais essayer d’avoir une chambre seule, à compter de janvier.
Il me faut 12 « crédits » pour valider mon semestre. Afin de mettre toutes les chances de mon côté pour pouvoir être admis en MBA à l’issue de mon « Bachelor », j’ai choisi un cours d’économie qui me rapporte 4 crédits supplémentaires. Mon emploi du temps est donc assez soutenu et je travaille beaucoup. Mes résultats sont pour l’instant très bons, nettement au-dessus de la moyenne de classe ! Les profs sont passionnés par leur travail, sont très intéressants et sont facilement accessibles. L’appel est fait au début de chaque cours. Certains des élèves sont vraiment brillants. C’est très intéressant de passer du temps avec eux et avec les internationaux.
L’environnement est très agréable. Moi qui aime les grands espaces, je suis servi ! La fac a organisé un séjour en Floride et nous propose de passer 4 jours à Disneyworld. Je vais bientôt pouvoir aller faire une randonnée de 4 jours dans la montagne. La saison de baseball et de football américain est lancée ! J’ai pu assister à un match. Le spectacle vaut vraiment le coup.
L’accès à la cafétéria est aisé, même si la nourriture est parfois bizarre. J’arrive néanmoins à manger beaucoup de fruits et de légumes au bar à salade. J’ai accès à une laverie pour un prix modique, la fac organise régulièrement des sorties, notamment pour aller faire du shopping et le service des étudiants internationaux est vraiment à l’écoute si besoin. J’ai loué une boîte postale pour pouvoir recevoir notamment mes commandes de livres. Bref, tout va bien. Je suis très heureux de mes premiers pas en études supérieures et ne regrette en rien mon choix d’orientation.
Par Luca, étudiant PIE Campus à Menlo College, California — À mon arrivée sur le campus, j’ai récupéré la clé de ma chambre et je me suis installé avec l’aide de mes parents et de mon frère. Bon, quand la chambre est vide, sincèrement, c’est spartiate, mais une fois installé, c’est très bien et ça me convient bien. Je vous dis ça car d’autres ont eu plus de mal avec la taille de la chambre, c’est vrai que c’est petit mais là n’est pas l’essentiel.
J’ai rencontré ce même jour mon co-locataire, Justin avec lequel je m’entends bien. On ne sera pas les meilleurs amis, car on est très différents, mais la colocation se passe très bien. Ça nous arrive de déjeuner ou d’aller à la salle de sport ensemble, c’est cool. Comme il compose de la musique, j’ai pris l’habitude d’aller travailler au calme à la bibliothèque pour le laisser faire. On a tout de suite trouvé un bon équilibre : c’est un très bon coloc !
Le lendemain de mon installation, je suis allé voir mon « Advisor », car je n’avais pas d’emploi du temps qui pourtant devait être consultable sur le site. J’ai appris que j’avais déjà validé 38 crédits suite à la conversion, via SpanTran, des crédits de mes 2 premières années d’école de commerce. Cela me fait donc gagner une année. J’ai pu ajouter une matière (informatique), car l’emploi du temps n’était pas trop chargé. Je n’avais pas compris à ce moment-là que les matières choisies par l’université n’étaient pas forcément adaptées ,mais je m’en suis vite rendu compte à mes dépens ! Le premier jour de cours j’ai donc eu… biologie et biologie/laboratoire. Autant dire que n’ayant pas fait de biologie depuis 3 ans et comme je n’apprécie pas du tout cette matière, j’ai paniqué et je me suis demandé comment j’allais faire… De même, le lendemain j’ai eu Supply Chain : deuxième choc! Cette matière mélange l’économie, les ressources humaines, la logistique, et l’écologie… À nouveau, la panique (même si à un degré moindre), mais je me suis dit qu’en m’accrochant ça allait passer. Cette même 1re semaine, j’ai découvert la fonction Drop/Add sur le site de Menlo ! J’ai donc supprimé la « biologie» et le « labo», que j’ai remplacés par « Alimentation dans l’histoire » et « psychologie », donc par deux matières qui m’intéressaient vraiment.
En ce qui concerne Supply Chain, trois semaines après, je me sentais toujours à côté de la plaque et j’avais du mal à suivre, du fait du vocabulaire très technique. Je suis donc retourné voir mon « Advisor » pour la prévenir que j’étais en difficulté. Comme j’avais assez de cours, elle a tout simplement supprimé la matière. Je n’en revenais pas que ce soit aussi simple ! Je reprendrai peut-être cette matière lorsque je serai plus à l’aise en anglais. Pour les autres cours, l’anglais ne me pose pas de difficulté.
En conclusion, pour le semestre prochain je vais anticiper le choix des matières. Je conseille à tous ceux qui vont partir par PIE de ne pas hésiter à changer un cours s’il ne leur convient pas ou n’est pas adapté. On peut tout modifier et faire évoluer : ici, ce n’est absolument pas comme en France ! Il faut juste être réactif, pour ne pas prendre de retard dans la nouvelle matière si l’on change de cours, c’est tout !
Le bon côté des États-Unis, pour ce qui touche à l’enseignement, c’est la bienveillance des professeurs et de l’équipe pédagogique. C’est encore mieux que ce que j’espérais et pour la première fois de ma vie je vais en cours avec plaisir, je suis impliqué comme jamais et je participe du mieux que je peux. Sur le campus je me suis intégré sans problème, les étudiants américains vont facilement au contact et je fais pareil. Mais c’est vrai que le soir, on reste souvent entre Français…
Le week-end, soit on reste sur le campus, soit on va à la plage pour faire un feu, soit on va à la salle de sports (on est nombreux à être inscrits à la même salle). Il nous est arrivé aussi de louer une maison à plusieurs pour partir en week-end. Il faut dire que le vendredi, personne n’a cours…
Cette aventure universitaire est à la hauteur de mes espérances : je suis vraiment content d’avoir changé de cap dans mes études et d’être parti ! ici, je me sens à ma place.
RAPPEL – SONDAGE PIE/GO CAMPUS
À propos de l’intégration à l’université