M’échapper. C’était le mot-clé. Mais échapper à quoi ? Pas à ma famille, ni à mes amis, ils sont extraordinaires. Ils me manquent d’ailleurs. Mais bon, il fallait que je parte, que je découvre, que j’apprenne. Je ne voulais pas restreindre mon champ de vision, mon monde. Ici je suis amené à beaucoup philosopher ! Parfois, l’isolement, c’est pas très marrant, alors je bois de l’« Evian ». Quand ça ne va vraiment pas, mon régime c’est : « Perrier », « Double crème » de chez Président et Goldman à fond dans ma chambre. Après ça repart. J’apprends énormément. Je regarde derrière et surtout devant. C’est une étape extraordinaire. J’ai beaucoup de chance. Je connais pas mal de copains qui se lancent dans telles ou telles études sans trop savoir pourquoi. Moi, quand je reviendrai, j’ai l’impression que je saurai. Courage à tous les participants.
Plus tard
L’anglais a bien progressé, l’adaptation me paraît plutôt réussie. Je commence à mieux connaître mes capacités, mes envies, mes limites… Je crois que c’est un atout. J’ai une ouverture d’esprit que je n’avais certainement pas auparavant. Sachez que votre organisation est bonne et que je la recommande vivement.
Thomas, Montana
Une année aux USA en 97-98