Un pas après l’autre

Simon
Un an en Allemagne

Dans six mois, je retourne en Allemagne. Et j’attends ce moment depuis maintenant cinq ans. Depuis mon retour de mon année scolaire, cette année d’immersion qui a changé ma vie à jamais. Aujourd’hui encore, je ne pense qu’à ça, je ne vis que pour ça. PIE a changé ma vie, l’a enrichie, PIE m’a aidé a devenir un homme. Je repars donc pour passer mon master : autre organisation… nouvelles incertitudes. Mais, cette fois, je sais où je vais — d’autant que je pars dans la même région — et je sais que j’ai quelques acquis : des amis sur place, une famille d’accueil (ma seconde famille, au sens propre), une connaissance de la langue et de la culture. Il y a cinq ans, tout pourtant n’a pas été facile, notamment avec la première famille que j’ai eue. L’adversité m’a fait mûrir et avec le recul, si je garde peu de bons souvenirs de cette famille, je garde de cette expérience une bonne leçon de vie. Jamais, je n’ai regretté mon choix. Je voulais juste vous remercier d’exister, vous remercier d’envoyer des jeunes chaque année à l’étranger. Et je voudrais leur dire à tous que « Oui, c’est dur ! » ; que « Non, tous les moments ne sont pas simples et certains sont même très compliqués » ; « Qu’il se peut, oui, que ça se passe mal »… mais surtout ne lâchez pas, car ce serait le plus grand regret de votre vie. Pensez toujours : « Chaque moment difficile se transformera en un acquis, un bienfait pour l’avenir ! » Quand on traverse un malheur, il faut s’accrocher au bonheur qui va suivre. En partant, mon père m’a soufflé cette phrase de Saint-Éxupery : « L’important c’est de faire un pas, encore un pas, c’est toujours le même pas que l’on recommence ! » Je voulais, à mon tour, vous faire partager cette pensée.